I-àî. WB s•us·•iIe¤!,:¢ de·ea¤•ta·o¤ri1·.·(lerpr§pe nld ip lî iqiésnhttf, mais il a été pratiqué par ce méme hospice dont vous parlesxùt àpiee, lie rigé par Pélite h mire dengé etde—¤tre ville, scconrt habituellement, depuis une trentaine d`anuées, cinq famillssisraélites pauvres avec 365 livres par an, en proportion exacte à la population chrétienne. Je sais qa'0n fait aussi des actes de bienfaisance extraordinaire autant qu‘on peut. Ainsi, par exemple, dans l’oraison récitée par monsieur le professeur Bonato l’a.nnée 1844, je trouve que' l’hospice a tiré de la misère nue famille isrnélite (celle d’uu certain David Ma- rini) qui y était tombé. Je ne connais pas, Monsieur, les actes privés de bienfai- sance des autres chrétiens, car nous n’aimons pas li en parler; mais je crois et j’espère que mes concitoyens satisferout ii un devoir d’antant plus grave, que vos coreligionnaires sont réellement eu grande perthdaienfaisants eux-mêmes. Sur le compte de l’excellente famille Treves, a laquelle je suis lié d'une es- time particulière, voirs vous étes him 'tmmpé, Monsieur. Qa’il mns sailise de relire avec attention le passage, pour voir gu’il n’est pas le moins du monde question de la famille, mais de l’dme de la bonne Henriette. Si j’a¤is jamais pu concevoir Pespérance de voir chrétienne cette illustre et bienfaisante famille, je l’aurais gardée au fond de·mm cœur, et c‘eùt été le comble de Pimprudence qne de l’exprimer en _puhlic. Du reste, je ne connaispas les inteutians de cette famille, et ce n’est jamais sur des diférences religieuses que roula notre cou- versation le peu de fois quej’ai pu en profiter. Il resterait, Monsieur,'h répondre sur ce qui regarde ma personne; mais vous voudrez bien m’en dispenser.‘Le·publie jugera entrewous et moi, et sur la con- venance et l'utilité de votre attaque. Je conçois votre zèle et celui des autres ` rédacteurs des Archives pour la religion de vos pères; mais je trouve très-re- prochables les traits qu'ils se permettent coutre le christianisme, et particulière- ment contre le catholicisme (t). Qu’est·ce qu’ils préteudraient par cette guerre 7 D'eu faire des juifs? C‘sst sufiiammaut absurde; d’alllsnrs vous renoncez vous-memes au prosélytisme. D'eu faire des rationalistes, du déistes, des athées ? Qu'ost-ce qu’ils gagueraient à ce _jeu‘? Est·ce qu’ils se trouveraient mieux au milieu des gen sans religion ? Revendiqueu les droits que vous avez h la tolérance et aux conllllious com- munes de citoyens; défendez-vous des accusations qui procèdent dc la malveil- lance et des préjugés; conservez ct augmentez le trésor d’une littérature illus- tre et peu connue; répandcz surtout la culture morale et sociale dans les classes inférieures de votre nation, cn lui inspirant l’amour Hu travail productif, des arts, des métiers, de Vagricultnre, et vous ferez une œuvre·uon-seulement légi- time, mais tres·ntile et hienfaisante. Mais ne buchen pu au sanctuaire de la (l) Les Zrclzivcs n’attaquent jamais; mais leur mission est de défendre un culte dont Pexistence, après ilix-huit siècles de persécutions, est un miracle; elles doivent aussi éclairer les tendances de ceux qui voudraient nous ramener au temps des auto-da-fé. Digiiized ny Google
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