xsaxtnirns. 565 Il y a eu sans doute, chez les Hébreux comme chez les autres nations, des époques de dissolution de mœurs: ainsi, au temps de Hounah même, nous trouvons des maisons de prostitution établies dans le temple où les femmes tissaient des tentes pour le culte idolâtre, mais à cette époque aussi, les livres de Moïse étaicnt perdus, et la découverte par Hilkiah d’un exemplaire de la Loi sous un amas de vieilles pièces de monnaies, était consi- dérée comme une trouvaille (Rois, 11, 22). En général, l'oubli des institutions de Moïse, essentiellement fondées sur Ia pureté des mœurs, était toujours chez les nations l’indice de l`esprit de débauche tant llétri par les prophètes. Aussi la décadence nationale a-t-elle toujours été marquée par la décadence des mœurs; ce n’est que par le déréglement que les Israélites se sont laissés entraîner si souvent aux désordres que favorisait le culte honteux de Baal, de même que plus tard Hé- rode a cherché à corrompre l'esprit national, en établissant à Jérusalem, ville de prières et de sacrifices, un vaste théâtre où des odalisques, se donnant en spectacle, pouvaient devenir les auxiliaires de laluxure la plus ehrénée. Mais le pharisaîsme avait déjà jeté de profondes racines, l'attachement du peuple à cette secte austère et son éloignement pour tous les usages des Ro- mains, ses oppresseurs, lui fit dédaigner l’arène et l’amphithéâ- tre comme une souillure pour la sainte cité de Dieu. De là une haine invincible pour les Grecs et les Romains, pour leurs dieux, leurs langues et leurs arts, et comme un excès provoque toujours l'excès opposé, José-ben-Joham le Jérusalémite, Ta- naï, contemporain d‘Hérode, n’a pas hésité à prêcher cette maxime que nos jeunes dames du jour trouveront bien hétéro- clite et qui passait alors comme principe : a Ne multiplie pas la n conversation avec la femme; s’il en est ainsi de sa propre n femme, ajoute la Misuah, à plus forte raison de celle du pro- n chain. De là nos juges ont conclu que celui qui prolonge le 1> discours avec les femmes, se prépare des maux à lui-méme, n s’arrache à l’étude de la Loi et finit par avoir la Géhennenen n partage. r (Aboth, 1, 5). On a prétendu que le Talmud tendait à rabaisser la condition dela femme. On eût été dans le vrai si Pou avait considéré qu'i A
�