560 ncmvxs t moindre fruit. Nous voulons parler de ces huit ans, absorbés sans aucun résultat, par la traduction routinière de l’hébreu. Nous sommes heureux de le constater, la femme juive, élevée jadis dans une ignorance complète de toute idée saine en ma- r tière de religion, sans culte public, écrasée sous une masse d`ob~ servances domestiques, de pratiques puériles et superstitieuscs, contracte aujourd’hui à l’école des habitudes plus en harmonie avec l‘état de notre civilisation et, ce qui est bien plus important encore, on lui inculque des notions plus pures sur les hautes vé- rités de la religion, notions qui ne demandent plus pour le deuxième âge qu’un développement plus en rapport avec les pro- grès de l'herméneutique. . De ce que Salomon dit àl’éloge de la femme faite: 13bn FPB31 '|`7B. (Prov., xxxx, 19), des esp1·its sombres et chagrins ont voulu induire que la science dela femme ne dépasse pas la quenouille, comme d'autres prétendent que la femme n’a été émancipée que par le Christianisme. Si cela est, c'est parce que le christianisme est enté sur le Judaïsme. Mais la femme juive a-t-elle jamais été réduite à la condition de l'esclavage oriental? Ce serait se faire une fausse idée de la femme juive, que de comparer sa position à celle de l’0rient ancien et actuel. D’après l’idée de la cosmogonie de Moïse, sur la formation de la femme, Adam à son réveil s'écrie : 6"ast Vosde mes os, la chair de ma chair, et après avoir donné des noms à tous les êtres vivants, il féminise son propre nom pour l’attribuer à sa compa- gne; c'est que l‘homme pour l'amour de sa femme, peut et doit abandonner son père et sa mère, mais il ne doit pas plus son- ger à se détacher de sa femme, qu’il _ne pense à se séparer de ses os et de sa chair. Cette sollicitude.pour la femme se continue chez les patriar- ches qui ne voulaient être séparés de leur moitié, ni à la vie ni à la mort. Le père des croyants perdant sa fidèle compagne âgée de cent vingt·sept aus, la plaint et la pleure; il achète un lieu de sépulture où ses cendres et celles des patriarches ses descendants , doivent reposer à côté de celles de leurs épouses. Jacob âgé de cent quarante-septaus, murmure encore avec regret et tendresse, _ Digitized ny Google
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