517 Et bientot Asser, auprès d'ells, Déoouvrit dans sa chaste ardeur De plaisirpur et de bonheur Une source douce et nouvelle. ` Un file, gage sacré d'amonr, Où l’un ou Tantra tour à tout Cherchait et trouvait davantage Sa plus fidèle et vraie image, Comhla leur suprême désir; Et, par sa présence chérie, Il venait encore embellir Les rêves charmants de leur vie._ Vers le déclin d’un jour brûlant, Nœmi, des soucis du ménage, Se délassait dans un bocage. D'Asser, époux toujours amant, · Studieux et galant ouvrage; A ses pieds dormait son enfant Couché sur un lit de feuillage. Sur les traits calmes de son fils Reposaient ses yeux attendris, Et jamais l’adorée image Ne semblait, au fond de son cœur, Amasser autant de bonheur Et de tendresse maternelle. La voix d'Asser soudain l`appelle A l‘intérieur de la maison; D‘un baiser rapide elle eflleure Du petit amour le beau front, _ Et se penchant sur lui Qmeure En douce contemplation. D’Asser gronde la voix sonore : . · Naomi part, mais regarde encore Son bel enfant avec amour, ' Et lui promet un prompt retour, A retenir elle îempresse; Et vers Pobjet deleur tendreüe ` Digitized ny Google
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