mman. IO'! no|s.Quetavolontésehsss,Seigneur,etnonpusla nôtre! · .1nu¤w'n -11::1 'lP'l!'PJD"} 19m _ Adieu, homme juste; adieu, mon maitre; et sur les bords de la tombe, permette:-moi de vous dire aussi et seulement une seule . fois : adieu, mon ami! — Ne m‘avex vous pas guidé de vos con- seils, honoré de votre affection l — Ah! j’en étais bien her, bien ‘ heureux! — Continue:-moi votre appui du haut du ciel. Grand Dieu, aie pitié de nous, car le juste a disparu WD! *3 'ttbn, car notre couronne est tombée l 1:vtt'l mv! ttbm #3 l — Si la mort vient enlever un homme qui nïippartenait qu‘à sa Ia- mille, alorstgles larmes amères attestent, il est vrai, la perte dou- loureuse; cependant, peu d’hommes sont profondément émus, et lorsque le cercueil est recouvert de cette poussière avec laquelle le cadavre va se confondre en peu de jours, on se retire, et tout est oublié. Mais si la mort enlève un homme qui a eu des entrailles pour toutes les misères et des consolations pour toutes les infor- tunes, lorsque des pasteurs vont à leur tour rejoindre ceux qu’ils avaient conduits au champ de repos, ohl alors, les larmes coulent de tous les yeux, et le deuil est dans tous les cœurs!... A la vue de ce cercueil, aucun d’entre vous , mes frères, n‘est resté froid et impassibIel— Combien qui peuvent aujourd'hui s’écrier : Ce pasteur qui s'en va, c’est lui qui m‘a montré le che- min de la vertu, c’est lui qui a béni mon union, c’est lui qui zi ap- pelé sur mou enfant les bénédictions du ciel, c’est lui qui a as- sisté mon père à ses derniers moments! — que sa mémoire, la mémoire du juste, soit un objet de bénédictions! —·et cette pa- role est répétée de bouche en bouche: a Que la mémoire du juste soit un objet de bénédictions ! - .|'lD1J`7 |>*'1! WD'! Cette foule nombreuse , ce silence imposant, cette cérémonie lugubre et exceptionnelle, ces larmes et ces soupirs, tout cela dit · bien haut tout ce qu‘il y a de deuil et de tristesse dans cette com- · munauté. Non, votre mémoire, Marchand Ennery, ne s’ell'acera jamais de notre cœur. Les justes qui sont morts depuis longtemps, les cé- lèbres rabbins qui vous ont précédé dans ce temple, les Zinaheim, les Cologna, les Deutz et les Seligman, ils vous ont sans doute at- Digitized ny Google
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