IIILILITIS. , 481 rites , Sephardi et Askenasi; mais il paraît qu’on a peine â s’entendre. - On écrit d’Arnheim, dans la province de Gueldre, en Hol- lande, le 14 juillet: a Hier, la première pierre d’une synagogue a été posée dans notre ville par le président du consistoire israélite néerlandais, M. le docteur Reimann, Grand—Babbin d‘Amsterdam. » A cette cérémonie assistaient : S. Exc. le ministre d‘État, commissaire du roi en notre province; toutes les autorités civiles et militaires d’Arnheim, et plusieurs ecclésiastiques calvinistes et luthériens. » M. Reimann et le directeur des écoles israélites d’Arnheim, M. Walerman, ont prononcé des discours et cent jeunes filles vêtues de blanc ont chanté des prières hébraiques mises en mu- sique pour la circonstance. _ a Cette solennité avait attiré une allluence immense et tout s’est passé dans un ordre parfait. » Ancmogne. — A Buhl (grand duché de Bade), une grande partie dela po- pulation catholique est venue se ioindre A la population israélite réunie dans la synagogue pour célébrer un service des morts en l’honneur de feu le grand-duc, parce qu’il n’y a pas eu de service à l’église et qu’il n’y existe pas non plus de temple protestant. Les chrétiens ont entonné avec les israélites les chants funèbres . étudiés pour étre exécutés à l’ég|ise. — L’attention du public israélite est fixée en ce moment sur ce qui résultera des avis de la diète aux villes libres de Francfort, Hambourg, Brême, Lubeck, etc. Serait-il vrai qu’on chercherait de nouveau à y faire revivre la législation du moyen âge pour ce » qui concerne la position des israélites dans l’État‘t L‘alïermisse- ment de l’ordre, qui est le vœu de tous, paraîtrait-il à la diète in- compatible avec l'émancipation israélite? — M. J. Landau, un des orientalistes les plus consommés de Prague, auteur d'une foule d`ouvrages très-savants, et notamment du dictionnaire Rabbinico-Arameen allemand en cinq volumes, est mort dans cette ville le 6 mai, à l’âge de 75 ans. Son convoi funèbre a été suivi par tout ce qu’il y a d’israélite et de chrétien le plus marquant dans la ville et d'une foule nombreuse et re- cueillie; on y comptait plus de cent équipages. Sur sa tombe, on a exécuté pour la première fois un chant en langue allemande; et comme l’usage se répand de plus en plus de faire àrononcer un discours à la mort d'une personne éminente, le pr ident de la confrérie |tt¤•'l|> It'lJ|'t a fait établir une chaire dans le cimetière. _ • Digitized ny Googlc
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