Page:Archives israelites 13.djvu/469

Cette page n’a pas encore été corrigée

_ rnahnnnl All rnnuetde fenfsnee, age d’ianocsnee, etde la jeunesse, Age des pusionsg le ice y en représenté avec ses châtiments inévitables, e‘est làune brteieçonpeurl’hommefait:msis il y estr·ept·é· ssnté crùment et sous toutes ses faces, même les plus repoussan- tss, et c’est un péril pour l‘h0mme à former. Intr·oduire les Nres de l’Église dans Yenseignement, au lien _ des classiques, et concrrrremment avec la Bible, serait un bien autre danger moral, littéraire, et nous ajoutons, à Pépeqne ae- tnelie, social. Les Pères de l’Église ont para à une époque de décadence et fsbâtardissernent, lorsque tous les vices engendrés par la sation romaine en dissolution gangrenaient ce qui restait de l’an- cienne société; ils ont vu les aberrations d’un luxe effréné, les rigueurs implaesbles d’un esclavage bestial, les délires éhontés d’nn libertinage sans non ; tous ces tableaux, ils les ont retraeés avec complaisance, avec une profusion de détails faite pour inspi- rer l’horreur aux hommes convertis, mais pour inspirer une dan- gereuse curiosité à l’avide imagination des enfants; leurs pein- tures seraient, pour ees derniers, beaucoup moins au épouvantail qn’une séduction. Littérairement parlant, lem· style est d’une époque de déca- dence, où le goût a subi les mêmes atteintes que la moralité gé- nérale, où le bisarre et l'étrange sont confondus avec le sublime, ' oi il est néeessüre de grossir se voix pour se faire entendre; la A juste mesure manque àleurs descriptions comme à leur morale; ils ne voient souvent d’autre remède à un excès que l'excès con- traire ; œ qu’il faut à la jeunesse, en matière de langage et du développement littéraire, ce sont des modèles où l'exquise pro- ptltion des ternes aux idées, où le juste milieu entre la séche- resse et laprolixité comme entre l'enflure et la nudité, soient nnstumurent observés. ilais nous avons hâte d’arriver au plus important des périls que t susciterait l’invssi0n des Pères de l’Église chrétienne dans l'un— ' seignerncnt clanique. l Cet enseignement, jusqn’ici du moins, s’est adressé en France è tomes les csnfemiens religieuses indistinctement, catholiqnssoa protestants, juifs ou musdnmswincrédnles ou chretien; pot Digitized ny Google