rnnaunns. 455 mis, les réveilla en leur dismt: sLeven··vms, et voyez les mire- p clesqueDienaopérésennotrefavenr.1i.escnfants,imoitié l réveillés, vinrent, et leur père leur raconta Pévénement. Puis il prit un grand couteau et dépeça Panimal dont iltmuva l’estomae tout rempli de pièces d’or, et ee n’est que lorsqu’il se fat as- suré qu’il u’y avait plus rien, qu‘il en jeta les pièces au feu qui ne tarda pas à le faire disparaitre. Il nettoya les pièeesd‘or, Iesmitdans un sac, et puisla femme lava le plancher, e_t, an matin, il n’y eut plus d’autres traces de cet événement dans la maison que les pièces d‘ov, dont quelques- unes furentausaitôt changées pourlinire néces- saires à la fête de Pâques. La femme, les edants, tous furent ha- billés à neuf, et la maison fut pourvue de tout le confortable qn’nn homme devenu riche peut se permettre. Jamais la fete de Pâques ne fut célébrée, dans une maison juive, plus megniûqnement. La chambre était bien éclairée et chaulïée, la table proprement dres- sée, la femme et les enlantgrichement habillés, et le maitre de la maison assis siu· un divan moelleux. Toute la famille avait untonné ces paroles: aïoüd le pain de la misère que nos pères n ont mangé en Egypte; que celui qui a faim vienne manger avec » nou:,» lm·squ’ou entendit une voiture s'arréter devantla mai- son, et tout aumilôt on frappa à la porte. Pâte et tremblant, le pauvre homme se leva et vint demander qui était là. a0uvre, dit une voix connue, mon cher Pinhas, je visas faire la Pùne avec toi. » Le pauvre juif crut un moment que c’était le prophète Elie qui venait lui rendre visite, selon la croyance juive, d’après laquelle l ce prophète visite les maisons des israélites, qni, pour cette rai- son, versent une coupe de vin pour lui. Ln porte fut ouverte et le c0mleB"‘ entra. en Dâeu,e’est vous, s’écria Pinhas. Enfants, dé- couvrez—v0us, si et il se mit à arracher le bonnet à ceux qui ne ' le faisaient pas assez vite.- nNe vous déranger pas, ditle comte et n’interrouspes pas votre prière; mais, que vois·je, ajouta-t-il étonné, vous étes done devenu toutà coup riche'! ·- Oui, Excel- lenee, Dien m’a aidé; il y a quelques jours j'étais uu très-pauvre homme; je ue savais pu comment je ferais la Pique, mais Dieu m’a aidé, et me voilà riche. —- Comment cela a·t-il eu lieu? dit le Digilized ny Google
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