456 ncnrvns Tels sont les détails des recettes et des dépenses dont nous avons donné le détail au commencement de cet article; il en ré- suite: Becetten. Dépenses. Solde en aine. En 1850, 81,116 f. 55 c. 75,480 f. 55 c. 7,656 f. s c. En 1851, 89,592 90 73,867 15 15,525 75 L’année 1851 se résume donc ainsi par rapport à la précé- dente : En recettes, I Une augmentation de 8,000 fr. En dépenses, Même clrilïre. En solde en caisse au 51 décembre, près de 8,000 fr. de plus que le 51 décembre de la précédente année. Il y a, certes, lieu de se féliciter qu`après avoir préparé? ouver- ture du nouvel hospice, fondé un nouvel asile pour les enfants, considérablement accru les opérations de la Caisse des prêts, le solde en cuisse du comité ait subi cette notable augmentation : , c`est l’indicc d’une situation financière satisfaisante. Est—ce l'in- dice d’un progrès suffisant, nous ne le croyons pas; et tout en rendant justice au dévouement des uns et à la générosité des au- tres, nous allons essayer de le montrer. Nous,ne dirons rien des dons pour la maison de secours au- jourd’hui transformée : ils se sont élevés à des sommes minimes pendant les années 1850 et 1851 ; mais le grand nombre même des souscriptions en faveur de la nouvelle maison de Picpus, l’é- lan spontané qui s’est produit en sa faveur, témoignent de la puis- sance qu'a encore parmi nous l’esprit de charité, et des ressources qu‘on y puiserait par une bonne organisation de la bienfaisance. Nous avons remarqué par·mi les offrandes plusieurs dons en na- ' ture (objets de literie, d’habillement et comestibles), mode de charité qu’on ne saurait trop encourager, et qui, étant le moins · onéreux de tous, est à la portée du plus grand nombre. Parmi les dons sans destination, le plus important en 1850 a été de 1,000 fr., eten 1851 de 1,500 fr. . Mais le point qui mérite le plus d'attention, c`est la liste des souscripteurs au 1=' janvier 1852; une institution de bienfai- sance, dans son état normal, doit tirer ses principales ressources _ Digifized ny Google
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