rsnierrrss. 59 diques et parfaitement graduês; nous pourrions citer le Cours de lecture de M. S. Cahen, la Citolégie hébraïque de I. Gerson, les Exercices élémentaires de M. Cahun, etc. Pour la grammaire, celles de feu Sarchi et de M. Klein sont trop savantes pourl’enfance, mais M. L. M. Lambert en a publié une petite qui a le mérite de présenter les éléments indispensa— ` · bles, et un tableau complet des conjugaisons. M. le Rabbin Dreyfous peut à bon droit revendiquer le titre du Lhomond de . Phébreu. Sa petite grammaire qui forme en même temps cours de versions, est d'une simplicité et d'une clarté admirables, et ne laisse rien à désirer pourl‘enseignement primaire. Le dictionnaire hébreu du patriarche de nos rabbins, peut être très-utile aux élèves qui savent déjà défalquer les lettres serviles, pour trouver la racine. Jusque-là, le maitre dictem cha- que jour les huit on dix racines de la petite version du lende- main; par ce moyen, l’élève aurait, au bout de deux ans, un dictionnaire tout fait, écrit par lui-même, et par conséquent mieux gravé dans sa mémoire. M. lt!. Cahun a fait de nobles tentatives pour doter nos insti- · tutions d’un ouvrage précieux. Sa bibliothèque des écoles israéli- tes était destinée à conduire l`é|ève, par une pente facile, du connu à l`inconnu, du simple au composé. Malheureusement l‘in· différence, l’ignorance, le préjugé et cette l`atale· prévention contre tout ce qui parait nouveau, ont arrêté l‘auteur au milieu de ses travaux, et faute d’encouragement, il aété obligé de jeter le troc aux orties. Notre consistoire central donne bien son approbation aux ou- vrages utiles qu'on lui présente, mais il ne prend pas l’initiative pour provoquer et pour encourager la publication d’ouvrages in- dispensables. A Strasbourg, ou a eu Vheureuse idée de créer une société de bons.livres; nos coreligionnaires d'outre·Manche·fon- ‘ dent des prix pour récompenser le zèle des auteurs israélites ; une noble dame qui appartient de cœur à Visraétitisme, consacre une somme considérable pour encourager l’étude de l'hébren parmi les personnes du sexe, et le consistoire central, notre pre- mière autorité religieuse, conserve un rôle passifsn présence de si nobles exemples, et n'est pas touché de Vignorance de la masse en matière de religion, ignorance qu`on ne peut imputer qu’aux abus dominants de l`écolc. Nous savons que le consistoire central n'est pas une autorité législative, mis son autorité morale ne peut-elle pas exercer une influence salutaire sur l`esprit de nos- rabbins, en les chargeant de la surveillance à la stricte exécution d‘un programme uni- forme pour toutes les écoles israélites de Franco! Un langage fssn•,u•• rsupotsoneopsusnsloxiavhlœcho Digitized ny Google
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