$00 AICIIYII pas de jours qu’ils n'at·rachent a l’Unioers retigteuw des cris de dé- tresse ou de fureur, qu’ils ne provoquent de sa part de chaleu- reux appels à la liberté des cultes. - Eh bien! tandis que d’un . côté dela page on crie à la persécution, on crie de l'autre à la· prescription; on court sus à la Toscane, parœ qu’elle ne veut. point rappeler les lois léopoldincs qui accordent aux dissidents i l’égalité civile; oninjurie le cabinetdu Piémont, parce qu'il main- tient les lois Siccardi, fait du mariage un acte civil, et règle à nouveau, dans le sens de sa propre indépendance, les rapportsde l’Eglise et de l’Élat; on loue tzicitement les cantons suisses qui mal- traitent et chassentles Juifs de leur territoire. Ce qui est merveilleux, ce n’est pas que de si llagrantes contra- dictions se rencontrent dans la bouche des mômes hommes, mais qu'il y ait encore des gens sensés et honnêtes à qui ces mêmes hommes puissent imposer. ‘ Une autre espérance, caressée par l’Unive1·s religieux, etan- demment entretenue parle reste des feuilles légitimisteslet catholi- ( ques (l‘Un€on, l’Assemblée nationale, etc.), c‘est d‘arriver à l’inter· l diction légale du travail public et privé le dimanche. Un paneilacte., sijamais il s`accomplissait, serait le retour puret simple au moyen âge, ani belles époques des conciles de Bâle et de Constance, où nn hérétique qu’on surprenait au travail pendant les dimanches et Etes n’était pas sûr de sa vie. Pendant qu'on demandait avec ins- tance une loi protectrice de la liberté des catholiques, on faisait pétitionner dans le même sens, soit par des croyants siaeùra, soit par des employés qui ont un intérêt tout matériel au repos dn dimanche, soit par des négociants en gros tout désintéressée dans la question, puisqu’ila ne vendentjamais le dimanche; on prevo- ° quait à s‘associer dans ce but et à s'engager réciproquement au repos absolu du dimanche tous ceux sur qui on avait action, tan- dis que de l’autre main on voulait un bal ethon décretqui litdae gendarmes les gardiens du repos dominical. Toujours la mena logique et la même équité`: il est vrai que tous ces elorts n’0at abouti qa’à la plus complets déception, et qu’après tant de bruit et dïgitntion, un n'a obtenudn gouvernement qn'une reconnais- sance catégorique des droits de la conscience. Enln, on poursuitavec une infatipble ardeur, avec nas déess- i Digitized ny Google i ~ i
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