588 ncnms si ce n’était pas? Gare le procès, le jugement etla condamnation. Vous aurez le sort de votre marchand de vins, et vous n‘aures pas à vous plaindre , car c’est avec la mesure que nous mesurons auœ autres que Dieu nous mesurera. Cet apologue fut fort goûté par M. X. Son fils a fait son initia- tion, et nous aimons à croire que ses promesses n’auront pas été vaines. t ’ Bruv-Bsnucn. IUSQU’0U PEUT ALLER L’lN’l'0LÉBANCE RELIGIEUSE. W Les personnes qui vivent, par nécessité ou par goût, étrangères ii la polémique des journaux et en particulier desjournaux ultra— montains, se figurent difficilement àquels excès elle arrive, et jusqu’où vont ses hardiesses : il faut même, comme nous , s’être · fait une habitude et s’être imposé comme un devoir de tout lire et de tout méditer, de sonder tous les bas—f0nds de la discussion et d‘en suivre toutes les aberrations, pour soutenir patiemmentl`in- digeste lecture des diatribes quotidiennement lancées contre ce que nous tenons pour cher et pour sacré, contre notre croyance ` et contre nos principes. C.’est là pour nous‘une obligation pénible, mais une tâche né- cessaire à remplir et d'une incontestable utilité: toutes les propo- sitions excentriques, tous les vœux intolérants et iniques qui sont émis par des feuilles telles que l`Univers religieux et se_s satel- lites départementaux, n`arrivent pas à la grande publicité et n’ob- i tiennent pas l’honneur d`occuper la majorité des esprits; mais nous n’avons plus aujourd‘hui le droit de hausser les épaules de- vant quoi que ce soit d’insensé en matière d’intolérantes aspira- tions, et il y a plus d‘un exemple que Pacharnement de la propa- gande et l'opiniâtreté de la déclamation aient fait faire un certain chemin à des prétentions usées, décriées, longtemps honteuses d’elles-mêmes; il faut suivre à la trace et combattre dès l’origine c tous ces embryons de persécution pour les empécher de grandir et d'ell`rayer; il faut défendre les vérités les mieux établies sous
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