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380 aacmvns _ n tendre sa maison en signe de joie... Vieillard, son agonie est n tourmentée; car, s`il meurt dans la foi de ses pères, il ne n pourra reposer près de ses aïeux, et, à l`exception d`un nom- » bre fixé à dix, ses amis ne pourront suivre ses funérailles, noc- 1: turnes et cachées comme celles d`un paria ..... (I). v Et les fils de ces chrétiens opprimés et immolés par la Rome t païenne; et les descendants de ces huguenots poursuivis, chassés ) et traqués comme des animaux immondes, se sont faits, à leur tour, les instruments de l‘intol§rance et de la compression! Plus d`une similitude se rencontre entre les misères passées de ces deux branches du christianisme et celles qu'éprouvent encore nos malheureux frères de quelques États de l`Europe elle-méme. La Russie, et ses ultases absolus et barbares comme toutes ses lois politiques et sociales, comme le sol ingrat et dur du steppe boréal! L`Autriche, qui nous a traités et qui nous traite encore comme des pestiférés. Et la Suisse, cette réunion de gouverne- ments lilliputiens , représentation de la grenouille vulgaire de la fable, aux mœurs moyen âge, et qui est séparée de la France par le Jura, les Vosges et par trois siècles de civilisation l La Suisse, qui, par une dérision du sort, a donné naissance it deux génies de la liberté : Tell et J .-J. Rousseau. J. Vtnan. Ministre officiant, secrétaire du Cousin- toire de Marseille. (La suite au prochain numéro.) LA FÉTE DE SGHEBOUOTK A LA MAISON GENTRALI DE NIMES. _ On nous adresse la lettre suivante que nous insé- IODS p3l'C8 q.l,8"8 DOUS pâfâîi. êU'8 UD témoignage (188 (t) Voltaire, Touclsard-Lafoaae et A. Dumas. C'eat a ce denier que nous avons •mpruaü la plupart de ees détails historiques. Digitized ny Google