rsntsrns. 379 morts qdaa point du jour ou i l’entrée de le nait, et un article œ la loi, eirconserirant le deuil, tlxe le nombre des parents ou amis qui pourront suivre le convoi. En 1661, le parlement de Rouen fait défense aux maitres mer- ciers de recevoir aucun ouvrier ou apprenti protestant. En 1665, le règlement fait pour les merciers est étendu aux ' orfèvres. · En 1666, une déclaration du roi (1) ordonne que, lorsque les processions dans lesquelles le saint sacrement sera porté, pas- seront devant le temple de ceux de la religion prétendue réfor- mée , ils cesseront de chanter leurs psaumes jusqu’à ce que lesdites processions aient passé. Le même arrét ajoute que lesdits ' de la religion réformée seront tenus de souffrir qu’ils soit tendu des draps et tapisseries, par l’autorité des officiers de la ville, au devant de leurs maisons et autres lieux à eux appartenants. . En 1670, les médecins réformés sont exclus du collége de Rouen. En 1681, ceux qui abandonnent la religion réformée sont exempts des contributions et du logement des gens de guerre pendant deux ans. Au mois de juillet de la même année, on fait fermer le collége de Sèdan, le seul qui reste aux calvinistes dans tout le royaume pour l'instruction de leurs enfants. Enfin en 1685, le prévot le Paris enjoint aux marchands privi- lëgiés calvinistes, de vendre leurs privilèges dans l`espace d‘un mois. ez Ainsi, grâce à ces ordonnances successives, les persécutions » sociales et religieuses prennent le protestant à son hameau et is ne le quittent pas même lorsqu’il a été cloué dans le cercueil. n Enfant, il n’a pas de collége où s’instruire. Jeune homme, il n n’•. plus de carrière à parcourir, prrisqu’il ne peut être ni con- n cierge, ni mercier, ni médecin, ni avocat, ni consul, etc., etc. s Homme fait, il n’a plus de temple pour prier; à chaque s heure sa liberté de conscience est opprimée; il chante une n prière, une procession passe, il faut qu’il se taise; une céré- s monie catholique a lieu, il doit dévorer sa haine et laisser (I) Louis XIV. ·
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