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unter!. S6! MÉLANG ES. ‘ ISSAI SUI LE PIOSÉLITISIE E'! l.’APOS1‘A8II. (Ã) _ runtime zsomsss (suite). . Le samedi suivant, nous fûmes tous exacts au rendez-vous, Notre compagnie s’étuit augmentée de plusieurs amis de notre intéressant conteur, qui étaient aocourus moins par intérêt pour le sujet de sa narration que par |'attrait de sa parole séduisante, qu'il savait rendre si agréable par les nuances de son esprit subtil et finement observateur. Nous le trouvàmes moins triste que nous aurions pu le suppo- Y ser. Une légère teinte de gaité vint même un instant effleurer ses · lèvres A la vue de son nombreux et recueilli auditoire. Puis, sans se faire prier, il commença en ces termes : Je vous ai dit déjà, mes amies et mes amis, que ce que j’avais · à vous raconter était rien moins que réjouissant et gai. Aussi, ` sans sa corrélation avec le' sujet sur lequel nous discutions, je craindrais que l‘aridité de mon récit n'eùt préparé à votre curio- sité, trop indulgemment surexcitée, une fâcheuse déception. Je tâcherai cependant de comprimer ce qu’il y a de plus pénible dans mes souvenirs, pour vous en rendre l‘audition moins sèche et surtout moins mélancolique. - . Pour la clarté des évé_nements qui suivent, vous me permettrez _ de remonter un peu haut dans le cours de ma vie, jusqu‘aux jours bien éloignés de mon adolescence. J’avais quatorze ansà peu près, quand mon père m'envoya dela Lorraine à Paris, poury faire mon éducation à peineébauchée. J’é- (1) Voy. numéro d'evril, p. 184. Les occupation de Pnuteur et les derniè- ru préoccupations du rédnctmr en chef des Aiélwu, expliquent Pintervulle qui se trouve ouh! le premier article et cette suite. B. C- Digitized ny Google