568 ° ncmns ccptées, la bénédiction des Cohenimsn’a paslien), nous ne voyons pas pourquoi on ne l’ab0lirait pas complétement, car le précepto est pour tous lcs jours et non pas pour douze ou quinze fois par an. En Orient, cette bénédiction a lieu tous les sabbats; un oriental trouvera mauvais que cette bénédiction ne soit donnée qu’aux jours de fête qui ne tombent pas un sabbat. , On pourrait reprocher à l’administration du temple portugais de n'avoir pas pris préalablement l‘avis de M. le Grand-Rabbin, qui, nous le pensons du moins, n'aurait pas refusé son approba- tion; car toutes les raisons données dans les considérants qui mo- tivent la décision en question sont fondés sur le bon sens. Pour remplir les fonctions de Cohen, il faut en être digne par son ca- ractère, sa conduite et ses mœurs, et il peut se présenter des cir- constances où l’exercice de cette fonction par le premier venu se disant Cohen, peut devenir un sujet de scandale dont il est du de- i ' voir de Yadministration de prévenir l`éventualité. Mais l’adminis- l tration trouve son excuse dans le considérant suivant : ¢ Cette · l n prière a été supprimée dans un grand nombre de synagogues n • et notamment dans toutes celles du rit portugais. n Il est pro- u bable que, même consacrée par l`approbation de l`autorité reli- gieuse, cette décision n’aurait pas échappé àla critique qu'une ad- · ministratiou qui agit dans l’intérét de la majesté du culte est en droit de ne·pas prendre en considération. ll est certain que la bénédiction donnée par les chefs de famille, telle qu'elleestpratiquée dansle temple portugais, estbeaucoup plus touchante que celle de quelques Cohenims. Que notre correspon- dant se tranquillise donc; il n’y a aucune atteinte à la religion · dans ce qui s'est fait; si la bénédiction des Coheuim avait été oon- sidérée comme faisant encore partie du culte, pourquoi son exé- cution ne se serait·elle pas maintenue partout et tous les jours, comme la récitation du Schema et autres observancesjournnlières? S. (imm.
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