566 ncmvae · I _ est htenplus néeeuaircetseuveut Indispensable, des vetements pourehmgr ses hatllons, des effets pour csuvrirls nudité de ses enfants et du pain pou apaiser leurs cris plalntlfs. ll nous serait bien difilcilc de vousénumérsr toutes les circonstances où votre eharité peut intervenir avec une utilité, une efll· eaeité que la bienfaisance de Yhomme ne saurait jamais atteindre. Ce serait, d’ailleurr, une tache dont je ne m’acquttt.erals jamais aussi bien que votre es' prttsilngénieux L multiplier et A étendre à l’iniinl lesœuvru charitablu. l! nous sufilra d’ajouter que vous n'avez qu`à suivre les nobles inspirations dc · vos cœurs pour devenir les fidèles observatrloes de la morale religieuse. Nous ne savons, mais il nous semble que c‘est là la véritable manière de prêcher dans la synagogue. Nous ne prétendons par là faire la critique d'aucuu des · confrères de M. Weil. La place que nous avons accordée à plu- sieurs discours récents prouve le cas que nous en faisons; mais , nous avons voulu établir que, pour le prédicateur israélite, il ne suflit pas des qualités ordinaires de l’orateur sacré : il lui faut, en outre, une lecture assidue de nos légendes et des recueils de nos moralistes dont la citation plaira toujours beaucoup à un audi- toire israélite. Si nos orateurs n’0nt pas comme les orateurs chré- tiens à prêcher la passion, ce qui fournit naturellement au dis- cours des mouvements dramatiques, n’ont-ils pas comme eux à puler sur Yéternité, sur la vie à venir; ne peuveut·ils pas quel- quefois dérouler une page de ce long martyrologe de nos pères et montrer par là l’excellence de notre croyance ? Déjà nous apercevons une grande amélioration; tandis qu'on a vu naguère des rabbins qui, manquant de mémoire, ne sa- vaient pas prêcher par cœur, nous en voyons actuellement dont la mémoire est tellement exercée qu'ils ont rarement besoin de regarder les notes ou points de repères. La mémoire, a dit Ci- céron, est leyrésor de Vesprit; on ne saurait ltop la cultiver. Nous voudrions un peu plus de pathétique, surtout dans la péru- raison; une déduction plus logique dont cette péroraison même serait le crescendo; mais nous ne doutons pas que l’étude appro- foudie des modèles, et plus encore les travaux sérieux avant de monter en chaire, ne donnent ae prédicateur isrdélite cette Isr- geur de vues, cette logique irrésistible qui émeut, captive et en- traine. Tout le culte est là; du jour où un discours sera tm Digitized ny Google
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