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· n 1 52 ncnivss oserons·nous proclamer l’unité de Dieu si nous attentons à la nôtre? et comment invoquerons-nous le Messie, ce symbole de ' l'harmonie spirituelle, ce pacificateur de l’univers, si nous don- nonsà l'univers le triste exemple de la division? lsraël lui-même n’est-il pas le Messie des peuples, et en manquantà la loi d'a- mour et de solidarité ne manque··t-il pas à sa propre mission, n’est-il pasen opposition llagrante avec le premier de ses de- voirs? » Cette nécessité de la concorde ne ressort pas seulement de la Bible, dont les textes, si je les invoquais, se presseraient en foule · sous ma main. Ouvrez le Rituel, vous la verrez jaillir de toutes nos prières, et des formules même les plus insigniliantes. Quand · deux amis se revoient après une longue absence, c'est au doux nom de mix qu`ils s’abordent, 'plyy D`|L)'U; c’est la paix que nous mentionnons dix fois dans l’oftice du samedi soir, comme pour mettre sous sa protection la semaine nouvelle; et parce qu'elle est, comme je l’ai déjà dit, le couronnement etla perfec- tion de toutes choses, c‘est elle aussi qui termine les plus beaux t passages de notre liturgie : le schemoné esreh, le kaddisch, la prière du repas, et cette sublime bénédiction sacerdotale rédigée ·par Dieu même il y a trois mille ans. Car toutes les bénédictions ne sont rien, dit le midrasch, si la paix ne les accompagne : 1597 .(l)ïTlD17 ¤1‘n¤n :”ux cuba nibtxun m:·v:n pmu Et quand vos jeunes choristes, en escortant la thôrah dans le sanctuaire, vous répètent chaque sabbat, de leur voix innocente M P¤1‘¤¤ ¤1L)t¤ tW't'I3'nJ HD1 D1!) *311 ïtt:11 (9) ¤ Toutes les voies de la religion sont harmonie, et la paix est au bout de . tous ses sentiers; n israélites mes frères, dites·le-moi, ces pa- roles sont·elles pour vous une poésie seulement et ne sont-elles pas une leçon? N’est-ce qu`une vaine mélodie qui frappe vos oreilles, ou bien une prédication qui s’adresse à vos cœurs? - Et quand, il y a dix jours, dans la fête du Souvenir, vous réci- tiez ces mots que je rappelais tout à l’heure : mgvgpn Sp1 ¤1‘7¤'7 1'PR1 J'll'lL) WR, 'tbw 13; •En ce jour est fixée aussi la destinée des sociétés : laquelle aura la paix, laquelle aura la guerre; un avez·vous bien médité la portée de cet oracle, et n’avex- ` vous pas fait un grave retour sur vous-mêmes? Cette année, que ` nous venons d'inaugurer, nous arrive-t—elle chargée de bonheur ou de malheur, de menaces ou d’espérances? Cette communauté,

` si e en Israël, sera-t·•lle bénie par la paix, ou déchirée par

la g T Dieu le sait, me dites-vous... Et moi, mes frères, je (î) V•!yîk· rai 10 I'[I’D|'}J't n'|J'll'D'l n1D't:n EDU ¤1‘1¤ LH`!) .¤1‘71¤:1;•¤n1n ‘7in¤• xt wan n":pn¤ (2) Bnntdb. robbnh,_§I1. , '· Digitized by Googlc