550 · ncltvls parodiaut un mot célèbre du roi Louis XVIII : Ce n’est qu'nne comedienne de plus l -Un anonyme, qui signe un commissaire du temple, nous re- proche d'av0ir dit d'une façon peu bienveillante qu; l’on n’a re- marqué en tout, en fait detpersonnages olliciels, que M. Berger, préfet de la Seine et M. Merruau, secrétaire général.0n a re- marqué aussi M. Contencin , directeur général des cultes et M. Reid, chef du bureau des cultes non catholiques. Si nous avons fait remarquer le petit nombre de personnages officiels qui assistaient à la cérémonie, c’était là plutot l'expres- sion d‘un regret qu'une critique malveillante de l'administration du temple; il n'y a en tout ceci de peu bienveillant que le ton peu convenable de notre correspondant et Panonyme dont il s’est couvert. —M. le Grand-Rabbin de Paris , dans un tort beau discours qu’il a prononcé le second jour de schebouoth a déploré avec raison la faiblesse de ceux qui rougissent souvent de leur qualité d‘israélite au lieu de s‘en glorifier et a fait une allusion frappante à ce qui concerne nos coreligiounaires français en Suisse. Voici ses paroles : Cette profession de fol, mes frères. au lieu de la proclamer, combien parml nous qul ont honte de leur croyance, combien qul la cachent. com- bien qui ifeffralentquand on les appelle par leur nom. Ce nom, mes ùères nous devons le porter ls travers le monde, toujours et partout, avec gloire, svec honneur, si nous en avons honte, nousavons honte de notre misslon! —Ah! nous sommes tombés, nous sommes devenus une rsce fslble et eba- tardie; la persécution nous avait grandls, le repos et le calme nous ont abaissé ! V Le repos et le calme ! — Mais où est-il donc le repos et le calme ? - Ne savez-vous pas qu’à quelques lleues d’lcl, A nos portes, on veut renouveler le moyen Age. et chasser, comme alors, de psislbles hsbltsnls du psys où ils sont établis, du lleu où s'est écoulée leur enfance !—Et pourquoi veut.-on les chasser? qu'ont-lls faits? Ne sont-ce pas des hommes honorables? Oul, mais ll sont juifs: — Mons dltes que vous avez le repos et le calme l vous sutïlt-ll donc d’avolr pour vous seuls un peu de llberté, un peu d’6manclps- llon P seriez-vous devenus insensibles eux malheurs de vos frères ? ` Pendant cette méme solennité M. Naumbourg a eu le bon es- prit d’exécuter avec succès un des plus beaux chants de feu M. Lo- vy. Toute Passistance a été ravie. Si nous avons quelquefois à faire Digitized ny Google
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