292 ncmvss sa circonscription rabbinique pour y recueillir des souscriptions à l’eiîet d’ériger à Colmar une école de travail et une école talmu- dique. Le total de ces souscriptions s’est élevé à dix mille francs. Dernièrement il a réuni, à Colmar, les délégués qu‘il a nommés dans les dilïérenles localités du Haut·Rhin, pour former une administration et réaliser ces fondations. Mais il parait qu’on n`est déjà plus d'accord ; les uns ne veulent qu‘une école talmudique , tandis que les autres croient plus utile une école de travail, à l`instar de celle de Mulhouse. Est-ce que M. le Grand Rabbin. en engageant à souscrire, a parlé de l'un et l'autre établissement ou d’un seul d‘entre eux? c’est là toute la question. Quant à nous, sans révoquer en doute l’utilité de l`étude du talmud pour quelques jeunes gens intelligents, nous croyons que ce qu`il faut surtout à la régénération des Israélites du Haut- Rhin, c'est d‘y faire régner le goût du travail manuel. — Un service, avec sermon, vient d’être institué au Temple- Consistorial de Paris, pour le samedi, à une heure. Nous ne doutons pas du bon eiîet de cette innovationsi les per- sonnes, et surtout les femmes et les enfants, qui ne peuvent as- sister au service du matin, s’empresseut de venir à celui de une heure, où M. le Grand Rabbin répand l`instruction et l`édiii~ cation. — On nous écrit de Toulouse (Haute—Garonne), 20 avril: , Monsieur le ministre des cultes vient de consulter le conseil municipal de Toulouse sur l‘opportunité de la création d’un rabbiuat. Dans sa séance du 1*** avril et sur les conclusions favorables de la commission nommée à cet etl`et, le conseil, à l'u- nanimité, a émis le vœu qu'il y avait lieu de convertir la syna- gogue israélite en rabbinat, Nul doute que cette délibération ne hâte le moment où la communauté israélite de Toulouse aura un chef spirituel digue d’une ville si im ortante, et où non-seulement les sciences et les arts sont cultivés avec succès, mais dont l'esprit des habitants est éminemment religieux. Depuis le mois de juillet dernier, époque du décès de M. Se- bag, ministre officiant, le Temple de Toulouse est sans pasteur; il est donc urgent que le consistoire central veuille bien, par des démarches pressantes, venir en aide à cette communauté et nous ne doutons pas que sa bienveillante intervention ne soit couronnée d’un plein succès. On désigne M. Gerson, gradué grand rabbin, élève sortant de l`Ecole rabbinique de Metz, pour venir remplir l‘emploi de rabbin à Toulouse, et M. David Foncèque, de Bayonne celui de ministre ofûciant. — Les modilications profondes que subit en ce moment l’in• Digitized ny Googlc
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