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teinte. Ii blemeut la maison de Dieu élevée sur les cendres de l'encien temple. Les jeunes gens qui fréquentent le Lycée de cette com- mune reçoivent Pinstructien religieuse jointe i une pieuse édu- cation , grâce au zèle constant du ministre ofllciant et plus encore à la rare bienveillance et aux vues éclairées du digne proviseur qui dirige ce collége. Nîmes et Lyon possèdent, à no- tre instar, des écoles gratuites destinées à l’instruction de la jeu- nesse infortunée. Carpentras mème s’est éveillée de sa longue lé- thargie et vient d’ouvrir un pareil établissement, où le sexe au moins reçoit une éducation conforme aux vœux de la re- ligion. s Mais il y a encore des lacunes à combler : la nouvelle admi- nistration n'a pas manqué à cette tâche : «Déjà, par les soins d’un de ses membres, la communauté jouira d'un revenu qui pourra, nous l’espérons, couvrir les frais de la salle d’asi|e, cette pépinière de bons élèves où les amuse- ments de l’enfance sont utilisés et adaptés aux habitudes de reli- gion, d’ordre et de civilisation. Passant rapidement de la tendre . enfance au terme de la vie, nous y trouvons une nouvelle utilité; le champ de repos, ce dernier asile de l'humanité, ne sera pas transféré ailleurs, et l’amour filial ne sera pas blessé dans ses no- bles allections. Le projet d’agrandissernent tant désiré par les fa- milles n’attend plus que l’upprobation de l'autorité supérieure pour devenir enlin une consolanle réalisation. » Nos récentes circulaires, relatives à l'enseignement religieux, vous pmuvent encore que la sollicitude de l'administration enve- loppe dans sa sphère d'activité toutes les classes de notre société, et qu’el|e ne perd pas de vue l‘immense intérêt qui se rattache à l’instruction de la jeunesse, surtout celle qui ne fréquente pas nos écoles et qui ne trouve sur son chemin aucun vestige de re- ligion. n Nous vous avouerons, cependant, que, malgré la ferme vo- lonté clu Consistoire, ses elforts resteraient impuissants si vous n’appréciiez pas la valeur, nous dirons mème la nécessité de cet enseignement, et si les pères de famille, dont la crainte de Dieu e touché le cœur, ne nous prêtent leur indispensable concours pour mettre leurs enfants à l’abri de dangereuses tentatives. n Dlgjllzed ny Google l