250 ncnrvns . l‘autorité. Plus tard, un pareil établissement a été créé pour 'le sexe, et nous venons d'erwrir un asileà Peniance, où elle re- çoit les soins d’une première éducation qui prépare et seconde le développement de sa naissante intelligence. ' Il en est de méme de l`exercice du culte, qui s`est toujours distingué par de notables améliorations, grâce à la bienveillance de nos coreligionnaires, à la confiance qu'ils ont bien voulu nous accorder, et surtout au zèle et au concours intelligent de Padministratidn du temple. Quant à la bienfaisance, nous nc voulons pas nous en glorifier particulièrement, elle est innée dans tous les cœurs israélites; nos pères l’ont inoculée dans notre sang ; elle coule dans toutes nos veines; elle transpire de tous nos pores; elle a toujours servi, elle sert encore de modèle et de régulateur aux au- tres cultes. _ ' Plus loin, M. le Grand Rabbin énumère les progrès déjà ' accomplis dans le ressort de la circonscription et s`exprime ainsi: cr Mais ce que nous avons voulu constater, c‘est que notre ad- ministration n’a pas manqué à ses devoirs et que depuis la créa- tion des Consistoires, c’est-à-dire, depuis l'Empire jusqu’à nos jours, notre administration a marché de progrès en progrès et a toujours eu pour but, non-seulement de rehausser la commu- nauté aux veux de la France, mais encore de marquer, pour ainsi dire, l’itinéraire des bonnes œuvres et de donner une heureuse impulsion aux autres communautés confiées à sa direction. Et au lieu de leur dicter le bien par des paroles oiseuses et stériles, elle a préféré leur inspirer de l’émulation en leur montrant par des actes édifiants le chemin du salut et la porte où s'introdui· sent tous ceux qui sont dévoués à l`Éternel. n Avons·nous jeté nos semailles au vent? La voix régénératriœ de Marseille s'est—elle perdue sans écho dans l’espace? Non, mes frères, nos efforts n'ont pas été infructueux ; les faits sont l’ pour prouver que notre administration n'est pas resté isolée réns sa marche progressive vers le bien. La plupart de nos Communau- tés nous ontcompris et ont cherché à nous imiter. Aix fa inauguré un temple dont les dispositions intérieures sont prises d'après le nôtre. Avignon s'est imposé des sacrifices pour décorer convena- Digitized ny Googlc
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