Dieu. Nul de nous ne salt les peines et les luttes qui l’attendent encore, mais nous savons tous que nous viendrons ici pour demander a dieu la force de les surmonter. Ce temple, c’est un foyer d’où s’échapperont en rayons divins, les clartés du vrai, les sources de l’ordre, les éléments conservateurs de la société, et la cérémonie qui nous réunit a pour objet de le consacrer A sa pieuse destination. Peut-il y avoir dans la vle de l’homme, mes chers frères, une solennité plus grande, un jour plus beau!
Que nos premières prières et que nos premières paroles soient des promesses de fidélité a Dieu et A notre sainte religion l Que ce temple, placé aux limites qui séparent la terre du ciel, soit un lien indissoluble entre nous et le Dieu d’Israël !
Grace A votre zèle ardent, mes chers frères , grace aussi au concours si bienveillant de cette belle cité que nous avons le bonheur d’hablter, l’ar- · che sainte a trouvé une place dlgnc d’elle et digne de cette grande commu- nauté. Vos peines ont porté leurs frults, et sl nous avons pour nous des demeures spacieuses, de grandes maisons, l’arche salnte a ansst son palais. Ce que vous aves désiré depuis si longtemps s’est entln accomplt. Vous aves attendu avec une juste et légitime impatience l’aurore de cejour, l’arrlvée de cette féte. Cette féte est venue et cette maison va servir de demeure au $etgneur. Maison divine, je te bénls etje te consacre. Portes divines, ou- vres-vous et laisses entrer le Dleu de la gloire. Qui est le Dieu de la gloire! _ c’est le Seigneur Zébsoth, e’est celul qut a dit_: Faites-mol un sanctuaire et ‘ je viendrai demeurer au mllleu de vous. U3’lJ’l3 *I’lJ3U’l UTPD *3 ’lU17’| En élevant ce temple, mes chers frères, au Dieu et A la fol d’lsrael, vous aves voulu proclamer tout votre attachement A cette religion antique, A cette croyance que nos pères ont acceptée au pied du Sinai et qu’ils ont eu la mission de porter dans le monde. Vous avez construit cette maison pour déposer un nouveau témoignage en faveur de l’éternité de cette religion qui a pour base l’amour de Dieu et l’amour du prochain, et vous l’avez construite sur le sol de la liberté pour dire que vous n’oublleres pas plus votre Dieu dans les jours de bonheur que nos ancêtres ne l’ont oublié sur la terre de l’•sll, au milieu des plus grandes souffrances. Gloire A vous , mes frères! — S’il estedes hommes qui s’attachent A ce qui doit mourir, vous vous attachez à ce qui doit vivre ; s’il est des hommes qui prennent ce qui passe, vous prenez ce qui reste, et votre part est le meilleure, elle est la plus belle!
Que me parlez-voue de la décadence du sentiment religieux ! A-t-il jamais eu, dans nos temps modernes, plus d’ardeur et de vlc P Et quand Dieu lui donna-t-il plus d’éclat et de pureté? Que me parles-vous de sa décadence en présence de ce temple, preuve vivante de notre fol! - Vous aves dignement répondu, mes freres, A cette accusation, et vous aves dit : C’est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte guf cendiut au ciel.
Et cette oeuvre si bonne et si louable, vo•sael’aba¤doaneres plu; vsn
