rsnluns. gg; Cette légende rappelle une des plus belles ballades de Burger Les femmes de Woiosmberg, maisle sujet en est pris textuellemen dans le midrash Jalkud. La forme seule m'appartient comme pour toutes mes légendes. G. Hess:. . ' -—·-=s0~t•——-—· A • DU ROMAN JUIF EN ALLEMAGNE. Léopold Komperl. · La Revue des Deux-Mondes a publié sous ce titre , dans son numéro du t=· janvier de la présente année , un article dû à la plume savante et exercée de M. Saint-René Taillandier : |’hono— rable professeur, qui s’est imposé la tâche de faire connaitre ù la France éclairée tous les développements du génie littéraire alle- mand avec toutes ses nuances, et par là de caractériser les diver- ses tendances sociales de ce pays, reflétées par sa littérature , ne pouvait manquer de comprendre les mœurs juives et la littéra- ture juive dans cet intéressant tableau : une physionomie aussi marquée, aussi vivement accentuée devait tenter un peintre ha- bile : plus d'une fois, déjà, des poëtes et des écrivains juifs avaient été caractérisés par lui, Heine , entre autres, et tout ré- cemment L. Wihl: ce dernier surtout, israélite par les inspira- tions de sa muse autant que par sa naissance , avait reçu des publications de M. Taillandier, la consécration d‘un talent juste- ment apprécié au delà du Rhin. · , Aujourd’hui, c’est un autre écrivain juif de mérite, et dont le nom est fort peu connu en France, Léopold K ompert, que M. Tail- landier a voulu nous faire goûter: et comme les sujets traités par Kompert sont tous juifs, comme son génie a puisé dans la pein- ture de la société juive-allemande les éléments des œuvres qu’il a créées, le critique français s'est trouvé amené à exprimer, à propos d'une appréciation toute littéraire, quelques idées, dont · l`cxamen ne nous parait pas indifférent , sur notre culte et sur les manifestations de la pensée religieuse parmi nous. Deux objets se partagent donc notre attention dans cette étude : d'une part, l’écrivain juif et les remarquables productions aux- quelles il a attaché son nom , ainsi que les mœurs qu'il s'est q Digitized ny Google l .
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