nanauns. lt! Llüleleehle ' nsins `ré; tous écrivains ibntle [and honneur auhnlt-fr israélliite en Allemagne. qu ph A ces nomssieélèbres vient s’en rattacher un antre: le nan d'nn çaud et vrai poète, qui intéresse doubleàeut les leeteus de ce Recueil, en ce sens qu’il est israélite par sareligiou et in- raélite par ses œuvres, un poêle qui a consacré ses veilles et son talent à chanter la religion de ses pères, a refaire à sa manière le monde biblique et oriental, à exhumer les vieilles traditions ` jüres, pour les rendre dans un style plein de nagniticeuce, un poète avant tout poëte israélite, comme, touts proportion gardée et toute distinction de genre établie. comme Pindare est poete grec, Goethe poêle allemand, Béranger poete français, un poêtn plein de cœur et de foi, profondément touché des malheurs de ses frères, qui chante tour à tour leurs infortunes et leur avenir, et qui, par ses pieux accents, les fait alternativement pleurer ds reçet et sourire d'espérance, qui flétrit et qui console, et s’est Sait, pour aiœi dire, à la fois le Jérémie et le Chateaubriand dn Judaisme. Les poésies de I. Wihl ont eu assez de retentissement enAlle· nagne pour que nous essavions de les faire connaitre ici. Mais avant de parler du poète, je voudrais vous donner quelques dé- tails sur l’homme, détails que je dois à l’amitié dont m`honore o I. Wahl. v Ludwig Wiel est né vers les premières années de ce siècle dal nn petit village situé sur les bords du Rhin, d’une famille houo~ râle mais pauvre, lidèlement attachée au culte de ses pèresst vivant de cette vie simple et patriarcale que mènent encore an- jnurd’hni les israélites des bourgades allemandes et des campagnes de l’Alsace. Lasimplicité de cet intérieur, les exemples de piété q·u’il eut sans cesse sous les yeux, les malheurs de ses frères si injustement écartésde toute fonction publique comme ausas de . tout droit politique, tout cela inllua sur le talent de l’enfaut et ùvait plus tard devenir le thème qui exercerait sa verve. Le rêve des parents de Wihl eût été de destiner lenr enfantt rabbinat, et pour cela rien ne fut négligé. Dès l'âge de douze un il fut envoyé à peu de distance de ches lui, dans le lnmeau Grefeld, ou il devait étudier sous les auspices du vénérable rabbin Lseb Cnrlbourg, directeur d’une école talmudique en renom. Le jeune Wihl s’y distingua bientôt par son application et ses pro- pès. Cet esprit, si heureusement doué, ntordait i toutes les na- tièreset se üt remarquer sortent parses cennüasancesprémnttténs dansh hébraïque. Là, durant plusieurs années, i pit part à ces luttes pilpulliqnes, d’un usage si commun en Al|n· ' insgne et qui pendant si longtemps furent l‘esercice obligé du tout üraélite eedestinant i la controverse sacrée. Iain la vocttisl Digitized ny Google
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