L l tsut1.t·r·~ Q3 raélite en particulier. C'est une sainte période que cette période de pénitence et de réconciliation universelle. l'I"*U17, inaugurée par le Bosch-Hascliânah, et couronnée par le Kippour; mais cette période n’est pas simplement, comme vous semblez le croire, le commencement de l'année religieuse, elle en est aussi, elle en est surtout le régulateur. Ces jours redoutables, D*It'l'lJ UD', dont nous célébrons en ce moment le dernier et le plus décisif, et dont votre vénéré pasteur vous [faisait naguère comprendre Yimportance, ces dix jours ne sont pas une apparition isolée, ils sont un signal et un avertissement dont l`inlluence doit s‘ét.en· . dre à l`année entière. Mes |'rères, ce fut un beau jour aussi que celui du Dêcalogue, accueilli par nos pères avec une foi ardente... e Heureux s'ils persévèrent! n disait Dieu à loîse, ' Utbtrt LD "'ttft'7 ï't't¤33LI Hlm tl"I' ’¤ (t). Et quarante jour ne s‘étaient pas écoulés, que ce peuple ingrat et léger sacrillait an veau d'or! Hélas! i’histoire de nos pères, c’est la nôtre à tous, c'est l'his— toire du cœur humain. Quand arrive cette solennelle décade où · Dieu fait la revue de nos consciences; quand le terrible Scho- phar, image anticipée du jugement dernier, vient nous rappeler qu’il y a là haut un œil incessamment ouvert sur nos actes, une ' main qui les enregistre et un juge qui nous en demandera compte, ohl alors, nous sommes tous religieux, tous aimants, tous dispo- sésà cette indulgence dont nous avons tant besoin pour nous- ` ' mêmes : mais, d’ordinaire, ces bons sentiments n'ontqu`un jour; nés avec la solennité, ils ne lui survivent pas, et, rentrés sous nos _ tentes, nous reprenons nos vices, comme un vêtement qu'on a , quitté pour le sommeil de la nuit; de sorte que ce schôphar, qui retentit le soir du Kippour comme un appel suprême, semble avoir sonné le jubilé de nos passions. 0 mes frères! en sera-t·il encore de méme? Ce soutlle de paix que la religion répand au- tour d'elle, et qui a fondu vos disseatiments dans une sainte han- _ mooie, doü·il`s'évaporer et s'évanouir au sortir de cette enceinte T Si vous fêtes pieux qu‘aoj•¤rd'hui. ce n’est pas piété, c'est exaltation vaine et infirmité d'esprit; si vous n‘étes bons, unis, réconciliiéa qu‘aujourd‘hui, si la paix d‘aujourd'hei doit faire place à la guerre de demain, c'est une paix menteuse, non Dien et le votre n‘en veut pas l Ce qu'il vent, mon texte voœ le •iit,c’est 't|'l* D3 CNT! MW, que vous viviez toujours en frères, ui, toujoursetnalgé tout! et, comme l‘a dit éloqnenmcnt le prophète (2) : •x Ne sommes-nous pas ·teae‘ enfants d‘un même père et créatures d‘un même Dieu? Pourquoi donc cette malveil- ”_ (1) Denier-. 5,2e. , (2) Mataeti. 2, to.
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