Page:Archives israelites 13.djvu/144

Cette page n’a pas encore été corrigée

138 ancnrvss rr est sans exemple; il n’a donc naturellement plus aucun sens; n il en est de même de toutes les circonstances accessoires, dée- » agréables, qui l‘acc0mpagnent. n Tout rabbin, animé de l’honneur de sa religion, et qui désire de la voir se relever, doitdonc faire des vœux de voir abroger une cérémonie qui n'a plus ni sens ni signification, et qui est un al'- front, non-seulement pour un frère innocent, mais pour la reli- gion elle-mème, qui en est atteinte lorsqu'elle prescrit une pa- reille injustice. Car, si la cérémonie est par elle-même et par son but originaire quelque chose de contraire et de laid, elle a encore été surchargée de tant d’accessoires dont Moïse n’a rien dit, par la précaution des rabbins, qui soutenaient qu'on ne peut jamais faire trop pour ce qui est bien; de manière que ce qui était con- i traire est devenu dégoûtant; ce qui était laid est devenu hom`ble. Aussi, plusieurs collègues instruits et éclairés, que le soussigné a consultés au sujet du cas qu’il avaitàdécider, ont déclaré nette- ment qu’ils regardaient l`abolition du halitzegcomme convenable et opportune; c’est aussi l‘opinion du soussigné. (Lt; suite au prochain numéro.) IKBUMATIONS. ‘ La lettre suivante 'a été adressée au consistoire israélite de la circonscription de Paris. I Paris, 19 février 1852. llusienre, Sous le poids tl‘u¤e juste douleur, dont vous comprendrezitoutc la portée, je ma permets de vous adresser quelques observations au sujet d’unc cérémonie de notre culte dont je viens d’essrryer l'amertume. J’aienlemall1enr de perdre avaut·bisr mavieîlle mere, agéede 82 au. Pour obéir au dernier vœu d‘une mourante je n’ai pas voulu donner de pompe I ses funérailles : je ne désirais que la décence elle recueillement. Oserai-jc vous l’avoner? Tout ce que j‘ai pu faire on dire a été contrarié par la agents que Padministntion israélite prépose à cet elïet. Qnelqu‘é¤erg·ie qu'on mette i combattre leur mauvais vouloir, rien ne la émeut. Joue pderai pas des tristes détails de l'alrlnti¤n et de Habillement. Tant DlglilZ€d ny Google