isniarns. 185 était menacée d'étre cliassée de la maison et de I’liéritage de son mari, lesquels devenaient la propriété de ses frères, comme la tendance principale et unique delaloidulévirat; tandis que lacéré- monie de la chaussure tirée et toutcequisïrattachait, n‘estqu'¤l châtiment ignominieux inhigé au beau·frère qui ne remplissait pas son devoir. Nous rappellerons aussi que dans les deux autres passages de la Bible, où il est question de cet objet, par exem- ple, Gen., 38 et Ruth, ch. 5 et 4, il n`est fait mention que de la première partie dela loi du lévirat , du mariage de la veuve, mais non de la seconde partie, dela peine infligée au beau·(rère qui ne remplit pas son devoir. Onan est puni parce que, tout en épon- sant la veuve, il se refusait à conserver le nom de son frère en engendrant un (ils qui en portât le nom. Blais le châtiment estici tout dilïérentz Dieu le punit de mort. ll faut croire qu’on ne sa- vait alors rien de la halitza, sans cela, Onau, qui refusait à épou- ser sa belle-sœur , s’en serait débarrassé en laccomplissant cette cérémonie. Dans le livre de Ruth, il est bien question de chana- sure tirée, mais tout autrement que dans la loi mosaïque. Car Ia, o le plus proche parent qui aurait dû épouser Ruth, comme Goel, se tire lui-méme la chaussure qu‘il donne à Boaz, pour indiquer par cet acte qu’il lui cède son droit et son devoir. Mais il n‘y est pas question de l’afl’ront que prescrit la loi de Moïse, savoir, que la belle-sœur retire, en quelque sorte, violemment la chaussure du beau—l’rère ou de Goêl, et lui crache à la face. Le Talmud lui-même reconnaît cela en principe, bien que, dans la pratique, il rléloigue beaucoup de cette manière de voir. ) Ainsi, il établit plusieurs fois l’axiome (lebamoth, 20*, H" et . Ht) : · i Celui qui peut accomplir le léuirat est également obligé de se Iaûser retirer la chaussure; mais celui qui ne peut accomplir le làiirat n’est pas tenu nou plus de se laisser retirer la elsaua- , sm (DTZPB n‘7·m wma 531 mcünb nlm ¤·«:~‘·i nbwn *1: m:•'7n‘7 n‘·ny um) Judicieusement, il invoque ici les paroles de l’Écriture: lds si l'h0mme ne veut pas épouser sa belle-sœur ('(Bl'l' tt`? DI ‘ http`? i¤*t¢t't), l’action judiciaire aura son cours. Il suit de li qa’it doit lui etre permis d`épouser sa belle·sœnr. ('fhft IN! . Digiiized ny Google
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