isutt.rrxs.· 97 nr, car il avait les membres presque brisés parla violence tltlt secousse; ajoutez à cela qu’il|y avait deux jours qu'il n'ttait pris aucune espèce de nourriture, ce qui augmentait sa faiblesse. Enfin lorsqu`il put se tenir sur ses jambes, il se g leva, mais trouvant la porte de la synagogue fermée, il se mit à
nier: «0uvrez-moi la porte de la maison de la justice! nAussit6t I unenlant étant sorti vintàlui et lui demanda qui il était. tx Je suis,
WA répontlitDihon, Hébreu d'origine, adorateur du vrai Dieu. n Le 0,, ,_ ienne homme courut promptement vers le rabbin et lui raconta mg; œqu'il venait de voir et d’entendre. Le rabbin ordonna d‘ouvrir mg laporte; quand il vit cet homme tout nu, il le questionna sur ce mg qui lui était arrivé et sur les causes qui l’avaient mis dans cet cà. état Dihon raconta toute son histoire, sans en rien omettre, depuis _
leeommencement jusqu`à la fin, gémissant beaucoup sur les du- res calamités qui l'avaient accablé Le rabbin lui répondit :
a Tout ce que vous avez soutïert n’est rien en comparaison de ce qaivous attend ici. — N’êtes-vous pas juif'! répartit le jeune homme. J’ai toujours connu les enfants d’lsraël pour des hommes compatissants. Gest une qualité qu‘ils tiennent de leurs ancêtres. lis doivent prendre pitié d’un pauvre malheureux, plongé, comme je le suis, dans le dénuement le plus complet, privé de tout. n Le rabbin lui répondit: si ll est inutile d‘en `dire davantage : vous ne pouvez échapper à la mort. - Pourquoi, dit Dihon, tnefaites-vous de si cruelles menaces? — Parce que cette ville · n’est point habitée par des hommes, mais par des Djinns (es- I çrits malins). Les jeunes gens auxquels j’apprends à lire sont leurs fils. Dans un instant ils vont se réunir pour faire la prière, et aussitôt qu’ils vous auront vu, ils voudront vous tuer. n Ces dernières paroles anéantirent Dihon. Il se préci- pita aux genoux du rabbin, et baisait ses pieds en pleurant ._ amèrement; il le suppliait de lui donner ses conseils, de lui el. tenir en aide dans une si triste circonstance et de lui sauver la at,. ln tie, à lui qui avait étudié la loi, et qui était un des fervents adog G. nteurs de Dieu. cSi j’ai commis une faute, continua-t·il, c’est [ Pürœ que j’ai cédé aux coupables conseils de ces hommes per- !1 [lm qui m’ont poussé à l‘oubli des ordres de mon père et à la ' - Yiulation de mon serment. n Quand le rabbin entendit ces paro- ` O Digitized by Googlc
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