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lybdates pentabasiques, et, pour prendre un exemple concret, le molybdate d’ammonium ordinaire, auquel on attribue, depuis Delafontaine, la composition

.

devrait s’exprimer dorénavant par la formule


qui contient toute l’eau du composé à l’état constitutif.

L’auteur montre que les idées de Rosenheim ne résistent pas à un examen expérimental.

La possibilité de préparer l’heptamolybdate hexaammonique à l’état cristallisé anhydre prouve que les 4 mol. de la formule de Delafontaine sont bien de l’eau de cristallisation. D’autre part, la découverte des heptamolybdates tri- et monoammonique confirme l’existence réelle d’un complexus heptamolybdique qui ne trouve pas de place dans la conception de Rosenheim.

Les nouveaux heptamolybdates répondent aux formules tétrabasiques

et


et, bien que paraissant intermédiaires entre les méta- et paramolybdates, représentent le type auquel peuvent être ramenés la plupart des métamolybdates.

La constitution de ces sels montre que, dans certaines circonstances, le chaînon molybdique terminal fixe une mol. et devient de ce fait tétrabasique avec 3 oxhydriles susceptibles de se combiner avec des bases.

Les heptamolybdates hexabasiques, ayant deux restes molybdiques hydratés semblables aux extrémités de la chaîne, correspondent à la formule générale.

Elle a l’avantage sur celle de Blomstrand de ne pas exclure la possibilité de préparer des sels hexabasiques analogues avec chaîne molybdique plus ou moins longue.