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3o Clarté du ciel. — Elle a été remarquable et figure au tableau suivant par les chiffres de la nébulosité moyenne, par saisons et pour l’année, et par les totaux d’heures d’insolation mesurées aux deux héliographes ancien (moins sensible) et nouveau (plus sensible) de l’Observatoire. Les moyennes sont, pour la nébulosité, celles des 29 années de 1847 à 1875, et pour l’insolation à l’ancien héliographe, celles des 20 années de 1897 à 1916.

Nébulosité Insolation à l’héliographe Période Moy. 1921 Ancien Moy. Nouveau

Hiver 77% 64% 226 h. 165 h. 258 h.

Printemps 59 » 42 » 621 » 486 » 707 »

Été 48 » 30 » 877 » 721 » 969 »

Automne 66 » 48 « 430 « 338 » 484 »

Année 62 » 46 » 2154 » 1710 » 2418 »

Jamais encore, à Genève, la nébulosité n’avait atteint, dans sa moyenne annuelle, un chiffre aussi bas. Le minimum antérieur était de 51 % en 1918. Les chiffres de la durée d’insolation sont également des records. Jusqu’ici c’étaient les totaux de 1911, aux deux héliographes, 2010 h. et 2286 h., qui étaient les plus élevés enregistrés à Genève. Ceux de l’année 1921 les dépassent encore de 144 et 132 heures.

Seuls des mois de cette année, ceux de décembre 1920 et de novembre 1921 ont été au-dessous de la moyenne d’insolation ; août a été normal ; tous les autres présentent de forts déficits de nuages et de forts excédents d’heures de soleil. C’est particulièrement le cas du mois d’octobre qui a un chiffre de 25 % pour la nébulosité (moyenne 69 %) et des totaux d’heures de soleil de 195 et 219, jamais encore atteints.

Les valeurs des autres éléments météorologiques sont moins intéressants, mais accusent toutes l’influence de la chaleur et de la sécheresse de l’année.