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par alternance n’était pas simple ; on avait, par exemple, sur le disque 6 groupes, comprenant chacun un grand nombre de traits parallèles, parmi lesquels celui qui correspondait à l’étincelle était de beaucoup le plus lumineux. Celui-ci ne se trouvait pas en tête du groupe, mais était précédé de plusieurs lignes[1]. Le nombre des lignes était assez considérable (environ une trentaine), de sorte que chaque groupe avait, sur notre dispositif, une longueur d’environ 10-12 cm, la distance entre chacun des groupes successifs étant de 2-3 cm. Si on augmente

Fig. 3.


la longueur de l’étincelle (et par conséquent la tension), les lignes de faible intensité, qui forment les groupes, devenaient plus lumineuses. Le nombre des lignes formant un groupe et leur distance rapprochée ne permettaient pas de les dénombrer. Ces lignes faibles et nombreuses sont probablement dues aux décharges du circuit formé par la capacité et de la self du secondaire de la bobine d’induction. Une augmentation du courant primaire (et par conséquent de la tension) avait pour effet d’accroître le nombre des lignes de grande intensité dans chaque groupe, sans que le nombre de groupes augmente, en même temps, le bruit produit par les décharges changeait.

  1. Il était facile de se convaincre que les lignes fortes correspondaient à l’étincelle, si la tension de la bobine n’était pas suffisante pour produire l’étincelle, on observait les mêmes groupes de lignes, mais dépourvus de la ligne intense.