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Il est impossible d’énumérer ici les très nombreux dispositifs qui ont été imaginés dans le même but ; signalons cependant comme caractéristique d’un groupe des procédés, celui de Kaltenbach[1], qui produit un bon étouffement par la formation d’étincelles partielles dues à l’ionisation de la distance explosive par la flamme d’un bec Bunsen, qui élève en même temps la température des électrodes.

La méthode qui s’impose pour l’étude complète des phénomènes de l’étincelle et de ses propriétés dynamiques, est celle de la courbe caractéristique dont la théorie générale a été donnée par Simon[2]. Cette étude pourra être d’autant plus fructueuse, qu’on peut actuellement délimiter le rôle de l’étincelle par l’élimination des autres pertes du circuit.

Je présenterai dans ce travail les résultats d’une étude de la caractéristique (statique)


d’un circuit à étincelle dans des conditions bien définies.

J’étudierai en même temps si le changement de longueur d’onde avec la longueur d’étincelle observé principalement avec des étincelles étouffées et avec l’arc Poulsen se produit aussi pour des étincelles non étouffées, c’est-à-dire si ce changement est une propriété inhérente de l’étincelle.

CHAPITRE I.

Historique. — Méthodes de mesure.

Les travaux sur l’étincelle oscillante jusqu’à l’année 1908 sont suffisamment développés dans la monographie de Jollos[3] pour me dispenser d’en reproduire ici l’exposé. Néanmoins, il est nécessaire de mentionner les principales méthodes employées dans cette étude.

La mesure classique de mesure est due à Bjerkness[4]. On ins-

  1. Kaltenbach. Jahrbuch der drahtlosen Telegraphie, 7, p. 157 (1913).
  2. H.-Th. Simon. Physikalische Zeitschrift, 6, p. 297 (1905).
  3. Jollos. Jahrbuch d. drahtlosen Telegraphie, 1, p. 227 (1908).
  4. Bjerkness. Annalen der Physik, 55, p. 121 (1895).