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Contribution à l’étude de l’étincelle oscillante


PAR
WITOLD MORONSKI
(Avec 6 fig.).


Introduction.

L’étude de l’étincelle oscillante a été orientée dans une nouvelle voie par Wien[1]. Ce savant s’occupe en premier lieu des condensateurs et a perfectionné un type dont le diélectrique est un gaz sous pression. Ces condensateurs, que j’appellerai dorénavant condensateurs Wien, sont exempts des pertes qui se produisent dans les bouteilles de Leyde et ne donnent pas d’effluves jusque sous une tension d’environ 40 000 volts. Il a utilisé ces condensateurs pour l’étude des décréments et a constaté que pour des électrodes de grand diamètre (22 cm) en forme de calotte, le décrément diminue avec l’augmentation de la longueur d’étincelle, au début rapidement, puis lentement, et de façon continue sans présenter de minimum jusqu’à 140 000 volts, qui est la plus haute tension qu’il ait utilisée. Ces condensateurs sont donc exempts des pertes usuelles. En utilisant le même circuit, d’abord avec étincelle, puis sans étincelle (comme circuit excité par choc), Wien a déterminé exactement soit le décrément du circuit soit celui de l’étincelle.

Plus récemment, Meissner[2] a donné des indications très pré-

  1. M. Wien. Annalen der Physik, 29, p. 679 (1909).
  2. A. Meissner. Jahrbuch d. drathlosen Telegraphie, 3, p. 57 (1910).