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Pendant les quatre derniers chauffages, la température a été maintenue à une valeur de l’ordre de grandeur de 340°.

La masse initiale (0 g 2730) ayant été 0,2730/0,1718 = 1,59 fois plus grande que la masse finale (0 g 1718) il suit que :

Masse moléculaire initiale plus

la masse de l’eau hygroscopique = 1,59 125,85 — 200,10 g.

Mas se moléculaire finale c’est à dire masse moléculaire de

anhydre = 125,85 g.

Masse de l’eau contenue dans l’hydrate : 74.25 g.

J’en ai conclu que le sel primitif était du tétrahydrate.

En effet :


donc

Bilan par molécule de sel anhydre.

Sel anhydre 125, g 85 62,893 %

Eau hygroscopique 2, g 186 1,093 %

Eau d’hydratation 72, g 064 36,014 %

200, 100 100,000

Pour gagner du temps, je maintenais la tige du four, durant la déshydratation, dans la même coulisse où elle était fixée pendant le cours des mesures proprement dites. Mais il importait de ménager la soudure chaude du couple thermo-électrique et de prévenir le dépôt d’impuretés sur la suspension. J’y parvenais au moyen d’une pièce tubulaire en cuivre avec un calice cylindrique, de dimensions appropriées, à chaque extrémité. En enveloppant la capsule d’argent du pendule, le plus étroit des deux calices faisait reposer la pièce sur la suspension et assurait aussi son bon centrage par rapport à l’enceinte du four. L’autre calice, un peu plus large que le précédent, recevait le sel à déshydrater en ampoule. Le raccord rectiligne et tubulaire entre les deux calices avait à peu près la longueur du four. Ainsi la soudure du couple thermo-électrique faisant corps avec la capsule d’argent était préservée des longs chauffages de déshydratation et des hautes températures employées pour explorer les limites de stabilité des composés. Un large calice en feuille d’amiante ou en simple papier filtre (suivant