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J’ai dû les déshydrater, avant les mesures magnétiques, en les chauffant au moyen d’un des fours électriques décrits plus haut.

À titre d’exemple, je présente dans le tableau 3 les déterminations que j’ai faites pendant le cours de la déshydratation d’un des chlorures étudiés. Il s’agit de l’échantillon de chlorure de manganèse qui a servi aux mesures définitives sur ce composé.

Pendant la déshydratation de plusieurs échantillons de chlorure de manganèse, j’ai constaté et vérifié les phénomènes très capricieux dont le tétrahydrate est le siège, à savoir : le crépitement qui accompagne le départ de l’humidité, la fusion qui se produit à une température de l’ordre de grandeur de 50° et l’ébullition très gênante qui a lieu au voisinage de la température de 100°.

Tableau 3.
Extrait du protocole du 3 juillet 1919.
Déshydratation d’un échantillon de chlorure de manganèse.

Moment de l’établissement et de la rupture du courant de chauffage.

Durée du chauffage

Masse du Chlorure de manganèse en grammes.

Pourcentage de la perte de masse par rap. à la masse initiale :

mi = 0 g 2730.

11 h 54’ 0,2730 18’ 3,66 r 12 h 12’ 0,263 e 12 h 15’ 0,263 15’ 18,3 r 12 h 30’ 0.223 e 1 h 26’ 0,223 30’ 23,1 r 1 h 56’ 0,210 e 2 h 10’ 0,210 8’ 30,0 r 2 h 18’ 0,191 e 2 h 27’ 0,191 12’ 36,6 r 2 h 39’ 0,173 e 2 h 49’ 13’ 0,173 37/1 r 3 h 02’ 0,1718 e 3 h 15’ 0,1718 10’ 37,1 r 3 h 25’ 0.1718

e : moment de l’établissement du courant de chauffage

r : moment de la rupture