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mètre, tandis que les clés de tous les courants et les autres rhéostats de réglage ainsi que la commande de l’aimant se trouvaient à la portée de sa main droite.

Le milli-ampèremètre Siemens se trouvait droit devant le tabouret de l’opérateur. Enfin il y avait, suspendues dans la direction de son regard, deux échelles transparentes dans le même plan vertical ; elles interceptaient les images projetées par les miroirs du galvanomètre et du pendule.

Bref, l’expérimentateur était à même, grâce à la disposition appropriée des appareils, de faire les manipulations et toutes les observations avec un minimum d’efforts et sans quitter son tabouret pendant une série de mesures. Mais chaque série d’expériences était précédée d’une période préparatoire assez longue.

Marche des expériences.
Généralités.

Comme le laboratoire où ce travail a été exécuté se trouvait au sous-sol du Bâtiment de Physique, les trépidations ne présentaient que des amplitudes suffisamment petites pour ne pas gêner le fonctionnement des instruments (en agissant par exemple sur le zéro du pendule ou bien sur l’aimantation du fer de l’électro-aimant). Ce laboratoire avait aussi l’avantage de variations de température peu sensibles dans l’intervalle plus ou moins long qui séparait deux étalonnements consécutifs.

Des thermomètres, placés dans des positions appropriées, servaient au contrôle de la température. Les étalonnements étaient multipliés aux époques de brusque variation des conditions météorologiques.

Au début des recherches, l’électro-aimant a été désaimanté par le procédé des commutations successives avec intensités de courant décroissantes. Ensuite, j’ai toujours pris garde que la variation cyclique du courant d’excitation se fît dans le même sens. Je faisais précéder chaque série d’expériences d’une succession rapide de plusieurs cycles d’aimantation du fer de l’électro-aimant.