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entraînait dans son mouvement toute la suspension, permettant d’opérer commodément le réglage et les manipulations avec les substances. Pendant les mesures, le chariot reposait, au moyen de quatre vis de réglage, sur deux consoles métalliques, absolument rigides et solidement fixées au mur du laboratoire.

La force imprimée par le champ magnétique au pendule suscite, par son déplacement, une force antagoniste égale, dérivant de la pesanteur. Au lieu de mesurer la force par la déviation du pendule, M. Weiss et ses collaborateurs se sont servis d’une méthode de compensation électrodynamique qui comporte tous les avantages inhérents à une méthode de zéro.

À cette fin une bobine coaxiale à la baguette du pendule est fixée sur elle. De part et d’autre de cette bobine, libre de se déplacer avec le pendule, sont disposées deux autres bobines fixes et co-axiales à la première. Dans ces deux bobines fixes, mises en série dans un circuit électrique, le courant est mené de manière que l’une exerce une attraction, l’autre une répulsion sur la bobine mobile, également parcourue par un courant.

La variation des résistances dans les deux circuits fournit un moyen de réglage très sensible pour compenser la force qui dérive de l’aimantation des substances à étudier.

Dans mon installation, l’enroulement des bobines du dynamomètre, composé de fils de cuivre émaillés, formait des anneaux cylindriques de diamètre extérieur et diamètre intérieur (fig. 1).

J’ai groupé dans le tableau ci-après les principales données numériques des bobines fixes :

Nombre Nombre Résistance

de tours. de couches. en ohms.

Bobine intérieure 333 22 2,15

» extérieure 330 22 2,10

Les minces fils d’amenée du courant de la bobine mobile étaient disposés en longues spirales pour amoindrir la résistance au mouvement du pendule. Cette bobine, une spirale plate d’une seule couche, comptait 62 tours d’un fil de 0,2 mm de diamètre et occupait un plan perpendiculaire à la tige du pendule. Deux feuilles circulaires en mica, fixées de part et d’autre