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334 ARTS CHIMIQUES.


de petits trous, pour donner passage à la fumée, et on brûle à l’entrée des morceaux de pin pendant plusieurs jours. Quand le feu est éteint, on entre dans cette cage pour recueillir le noir de fumée ; celui qui s’attache aux parois de la première et de la seconde cloison (en commençant par la fin), est le plus léger et le plus délié ; il sert à faire la meilleure encre. Lorsque l’encre a été liée avec de la colle animale, et qu’elle est suffisamment sèche, on en casse un bâton, et l’on juge de son degré de dureté, selon qu’elle se divise en plus ou moins de morceaux. (Ann. de chimie, juillet 1833.)

FER.
Sur l’emploi de l’air chaud dans le traitement du fer.

Ce procédé, introduit dans plusieurs forges de l’Ecosse et de l’Angleterre, a procuré des avantages importans sous le rapport de l’économie du combustible et de la bonne qualité du fer.

L’air est chassé par une machine soufflante ordinaire, mais avant de pénétrer dans le haut fourneau, il passe à travers des tuyaux de fonte chauffés au rouge, ayant jusqu’à 30 pieds de longueur, et 3 pieds de diamètre. Ces tuyaux sont placés horizontalement dans des espèces de fourneaux à réverbère, construits en briques réfractaires, et chauffés avec de la houille de qualité inférieure.

Les importans résultats obtenus par l’emploi de