Traité connu et étudié dès la Renaissance : sur ce point, entre la théorie d’Archimède et la Mécanique moderne, il y a donc eu non pas rencontre fortuite, mais influence directe et filiation incontestable.
Nota. — La traduction ci-après serre le texte du plus près possible ; toutefois, je me suis permis de remplacer en général le raisonnement en langage ordinaire sur les proportions par la notation algébrique actuelle, qui parle plus vite aux yeux et à l’esprit des lecteurs mathématiciens. Les figures (sauf 1, 5, 11, 12, 16 et les dernières depuis 18) sont celles de Heiberg, c’est-à-dire d’Archimède. Les crochets [ ] signalent les parties perdues que j’ai restituées par conjecture ; les parenthèses ( ), les mots que j’ai ajoutés çà et là pour plus de clarté.
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