Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/73

Cette page a été validée par deux contributeurs.

par le plan MN. La partie du T qui était appliquée contre la tête de la règle, et les surfaces inférieures des deux branches AB et CD, avaient été dressées avec soin sur un marbre, et ne formaient avec la tête de la règle qu’un seul et même plan, de manière que la règle étant en place, sa surface supérieure se trouvait exactement à l’affleurement du plan MN.

« À l’extrémité inférieure de la règle était une languette EF de platine, qui glissait à léger frottement entre les deux coulisses GH et LI également de platine. La languette portait des divisions dont les dixièmes étaient appréciés par le vernier X.

« L’objet de la règle de cuivre qui couvrait celle de platine, était de former avec celle-ci un thermomètre métallique qui, par la différence de dilatation des deux métaux, servait à faire connaître à chaque instant la quantité absolue dont la règle de platine était dilatée. L’extrémité supérieure de la règle de cuivre était fixée par trois vis un peu au-dessous du T d’acier, et son extrémité inférieure, qui était libre, avait une ouverture rectangulaire PR dans laquelle entrait une pièce ST fixée sur le platine ; cette pièce ST portait les divisions du thermomètre métallique dont les subdivisions étaient mesurées par le vernier U ; celui-ci devait s’avancer sur les divisions de ST de toute la quantité dont le cuivre se dilatait plus que le platine.

« Les deux verniers U et X étaient observés à l’aide des microscopes F que montre la figure.

« La pièce IHL (fig. 317 et 318) qui était fixée sur une pierre en saillie maçonnée dans le mur et placée un