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dinales, ou jours de foire, on se décida à désigner les jours par la série des sept premières lettres de l’alphabet, lesquelles, du 1er  janvier au 31 décembre, se reproduisent toujours dans le même ordre.

La lettre A désigne invariablement le premier jour de l’année, le 1er  janvier : sans cela on serait tombé dans l’inconvénient qu’il fallait éviter ; le calendrier n’eût pas été perpétuel. La lettre B correspond au second jour ; la lettre C au troisième, et ainsi de suite jusqu’à la lettre G, qui se trouve vis-à-vis du septième jour. Parvenue à ce terme, la série recommence par la lettre A qu’on place en face du quantième 8 janvier, par la lettre B qui correspond au 9, etc.

Supposons qu’une année commence par un dimanche : la lettre A sera la dominicale de cette année ; partout où l’on verra la lettre A, le quantième correspondant sera donc un dimanche : mais nous avons vu que si une année commence par un dimanche, elle finira aussi par ce même jour.

Le 1er  janvier de l’année suivante sera un lundi ; la lettre A dans le tableau invariable correspondra donc à un lundi. Dans l’ordre alphabétique A, B, C, D, E, F, G, on trouvera G pour le dimanche ; G représentera donc la lettre dominicale de la seconde année : partout où dans le calendrier perpétuel on verra la lettre G, le quantième correspondant sera un dimanche. La seconde année ayant commencé par un lundi, finira par un jour de même dénomination, la troisième année commencera par un mardi ; la lettre A, affectée invariablement au premier jour de janvier, correspondra donc à mardi. Ainsi ce sera