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placé au milieu de l’ouverture ST (fig. 319) lorsqu’on observait les oscillations. Mais lorsqu’on mesurait la longueur du pendule on transportait ce couteau vers T, et on le remplaçait par une règle qui servait à cette mesure et dont on voit la partie supérieure en QR

« Le pendule tombait un peu en avant de l’horloge. On avait collé sur la lentille B un papier à fond noir e, sur lequel étaient tracées deux lignes blanches qui se croisaient, en formant avec l’horizon un angle de 45°. L’horloge étant arrêtée et le pendule étant également au repos, on fixait la lunette O (fig. 317) dans la direction OPe, passant par la croisure des lignes de la lentille et par le fil du pendule, et on plaçait à une petite distance du pendule un écran à fond noir QRS, dont le bord QS était dans une ligne verticale et arrangé de manière qu’il couvrait la moitié de l’épaisseur du fil du pendule : cette disposition étant faite, on mettait le pendule et la lentille en mouvement, et on observait le temps où le fil du pendule et la croisure des lignes de la lentille disparaissaient ensemble derrière l’écran… Entre deux concours successifs, l’un perdait sur l’autre deux oscillations entières…

« Comme la durée des oscillations d’un pendule augmente suivant la grandeur des arcs qu’il décrit et qu’il fallait réduire cette durée à celle des oscillations infiniment petites, on avait le soin d’observer l’amplitude des arcs à l’instant de l’observation de chaque concours, et pour cela on avait placé à une petite distance du pendule une règle MN (fig. 317), qui était divisée en minutes de degré…