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calorifique, pour ne pas sentir le besoin de réunir dans ce chapitre les diverses données de l’observation qui peuvent contribuer à mettre la vérité dans tout son jour. Les trois petites Tables suivantes me paraissent aller directement à ce but. En effet, lorsqu’en les examinant avec attention, on aura remarqué que les grands froids sont arrivés fréquemment pendant les apparitions de comètes, et les grandes chaleurs à des époques où aucun de ces astres n’était visible, on sera moins disposé à s’appuyer sur des coïncidences fortuites que la suite des temps doit inévitablement amener, pour établir entre les deux ordres de phénomènes dont il s’agit, une relation dont rien, absolument rien, n’établit la réalité.

Table des plus grands froids observés à Paris.
Dates. Degrés centigrades au-dessous de 0. Remarques sur les comètes.
1665,
6 février 
— 21°,2 Une comète brillante qui s’était montrée dans les premiers jours de décembre 1664, se voyait encore parfaitement en février 1665, quand le froid extraordinaire de ce mois se manifesta. Cette comète, dont le passage au périhélie eut lieu le 4 décembre 1664, ne cessa d’être observée qu’à la fin de mars 1665. Dans ce même mois de mars, il parut une autre brillante comète.
1709,
13 janvier 
— 23 ,1 Point de comètes.
1716,
 
— 18°,7 Point de comètes.