Soleil de plus de 33′ à l’horizon, il faudrait encore éloigner de cette quantité les cercles polaires absolus. Enfin la nuit n’est entière que lorsque le Soleil est abaissé de 18° au-dessous de l’horizon (liv. xx, chap. xiv, t. iii, p. 187) ; il y aurait donc encore à tenir compte de cette circonstance, d’où il résulte que vers les pôles le jour absolu ne cesse que rarement et que la nuit complète est presque inconnue de l’observateur.
Les saisons sont inverses dans les deux hémisphères, comme nous l’avons dit ; elles ne sont pas d’ailleurs autre chose que les intervalles de temps que la Terre emploie à parcourir les quatre parties de son orbite comprises entre les équinoxes et les solstices. À cause de l’excentricité de l’orbite terrestre, et en vertu de la loi des aires (liv. xvi, chap. vi, t. ii, p. 220), les durées des saisons sont inégales ; elles sont représentées par les nombres suivants qui montrent comment il se fait, ainsi que nous l’avons dit (chap. xvi, p. 575), que le Soleil reste chaque année environ huit jours de plus dans l’hémisphère boréal que dans l’hémisphère austral :
Automne |
89j 18h 35m |
Hiver |
89 0 2 |
Séjour du Soleil dans l’hémisphère austral |
178 18 37 |
Printemps |
92j 20h 59m |
Été |
93 14 13 |
Séjour du Soleil dans l’hémisphère boréal |
186 11 12 |
L’influence de l’inégalité de la durée des jours et de la variation de la distance du Soleil au zénith est rendue manifeste par le tableau suivant dans lequel sont com-