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précédemment faisait équilibre à l’attraction réciproque des boules de plomb W et x. Cette attraction est dès lors connue et sa comparaison à celle exercée par la Terre sur la boule x, donne, comme nous l’avons expliqué plus haut, la densité cherchée.

Nous n’avons pas besoin de dire que Cavendish a eu soin de corriger les causes d’erreur provenant de la résistance du levier au mouvement, de l’attraction exercée sur les masses par le levier lui-même, de l’attraction des verges de cuivre et de la cage sur les masses, etc. Par un grand nombre d’expériences fort concordantes, il a trouvé que la densité moyenne de la Terre est 5,448 ; celle de l’eau était 1. Des expériences analogues ont été faites plus tard à Freyberg par M. Reich et elles ont conduit au nombre 5,4383 qui ne diffère de celui de Cavendish que dans la limite des erreurs que comportent des observations aussi délicates.


CHAPITRE IX

densités des planètes


Nous avons fait voir précédemment en parlant de Mercure (liv. xviii, chap. iv, t. ii, p. 499), de Vénus (liv. xix, chap. iv, t. ii, p. 514), de la Lune (liv. xxi, chap. ix, t. iii, p. 402), comment, de la connaissance des diamètres des astres et de leurs distances à la Terre, on peut conclure les nombres qui représentent leurs volumes comparés au volume de la Terre pris pour unité. En résumant ici les divers résultats obtenus pour les