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Nous terminerons cet aperçu historique par un fait qui démontre combien sont parfois faibles les plus grands hommes. En écrivant de Padoue, le 16 juin 1610, une lettre à Belisario Vinta, secrétaire du grand-duc de Toscane, Galilée se réjouissait d’avoir constaté que Mars et Saturne n’avaient point de satellites. Le motif qu’il en donnait, c’est qu’il pouvait espérer que Dieu lui avait fait la grâce spéciale d’être le seul à qui avait été accordée la faveur de découvrir de nouveaux astres. (Venturi, t. ier, p. 156.)


CHAPITRE X

masse de jupiter


La masse de Jupiter est de , celle du Soleil étant prise pour unité ; elle est 338 fois plus considérable que celle de la Terre.

Ces nombres que nous avons déjà rapportés (liv. xxiii, chap. vii, p. 34) sont la moyenne des résultats déduits par M. Airy, d’observations faites sur les élongations du quatrième satellite de Jupiter pendant les années 1833, 1834, 1835.

Dans le chapitre où nous avons fait connaître les principes de cette méthode de calcul, nous avons indiqué aussi des moyens d’arriver à une semblable détermination totalement différents du procédé précédent et basés sur la valeur des dérangements que les planètes éprouvent dans leur mouvement circulatoire autour du Soleil par l’effet de l’action de Jupiter. Ici nous nous contenterons