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  979, le 2. « Pendant toute la nuit on voit des lances de feu dans le ciel. » (Chasles.)
1533, le 3. Très-grande apparition en Chine. (Éd. Biot.)
1058, le 7. « Il pleut du sang sur Paris. » (Chasles.)
1602, le 7. Apparition en Chine. (Éd. Biot.)
1826, du 6 au 7. « On vit à Ténériffe beaucoup de bolides (étoiles filantes). » (Quetelet.)
  970, le 8. Remarquable apparition en Chine. (Éd. Biot.)
1813, le 8. « Météore lumineux et beaucoup d’étoiles filantes. » (Quetelet.)
1787, du 9 au 10. De nombreuses étoiles filantes furent observées par Hemmer, dans le midi de l’Allemagne, particulièrement à Manheim. (Humboldt, Cosmos.)
  561, après le 12. « Du feu parcourt le ciel la nuit de la mort de Clotaire. » (Chasles.)
1812, dans la première quinzaine du mois. Quantité considérable d’étoiles filantes observées par M. Fournet, en allant de Coblentz à Bonn. (Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. II.)
  837, le 12. Apparition notable en Chine. (Éd. Biot.)
1799, le 12 novembre. Surtout depuis 2 heures jusqu’à 4 heures du matin, des milliards d’étoiles filantes sillonnèrent le ciel. Pendant plus de quatre heures, depuis l’équateur jusque vers le pôle nord, partout cet extraordinaire flux météorique a été remarqué. À Cumana, MM. de Humboldt et Bonpland virent à l’orient, sur une bande large de 60 degrés et montant jusque vers 50 degrés, comme un brillant feu d’artifice tiré à une hauteur immense ; de gros bolides ayant parfois un diamètre apparent de une fois et une fois et un quart celui de la Lune, puis des étoiles filantes en nombre infini dont la direction était régulièrement celle du nord au sud, traversaient incessamment un ciel d’une grande pureté où étaient tracées de nombreuses et longues bandes phosphorescentes. Le même phénomène fut aperçu au Brésil, au Labrador, en Allemagne près de Weimar et au Groenland jusque par 64° 14′ de latitude septentrionale ; il fut aussi observé à la Guyane française par M. de Marbois, et au canal de Bahama par M. Ellicot.
1818, nuit du 12 au 13. Pluie considérable d’étoiles filantes. (Humboldt, Cosmos.)