autour du Soleil, et sa rotation diurne autour de l’axe de ses pôles.
Supposons que S étant le Soleil, la courbe MN soit l’écliptique (fig. 321) et EE la ligne équinoxiale ou l’intersection du plan de l’écliptique avec le plan de l’équateur du monde ; menons une perpendiculaire SV au plan MN ; cette perpendiculaire sera l’axe de l’écliptique. Supposons la Terre en T en un moment donné ; menons par le point T une parallèle TV′ à SV ; l’axe de rotation de la Terre sera alors une ligne TP, l’angle V′TP étant la valeur de l’inclinaison de l’équateur terrestre sur l’écliptique ; la ligne E′E′ parallèle à EE sera la trace de l’équateur terrestre dans l’écliptique.
Eh bien, si le phénomène de la précession des équinoxes n’avait pas lieu, lorsque la Terre dans sa course autour du Soleil dans le sens de la flèche ab, reviendrait