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la division circulaire qui, sous le rapport de l’intensité, partageait la couronne totale en deux couronnes distinctes, n’a pas été signalée par M. Airy. M. Temple-Chevalier, au contraire, à Trollhatan, dit positivement qu’il a distingué dans la couronne deux anneaux séparés. Le plus lumineux entourait la lune et avait 4′ de largeur.

M. Brunnow vit la couronne partagée en deux zones d’intensités dissemblables. Les rayons lumineux divergents avaient pour origine la zone la plus voisine de la Lune ou la plus brillante, mais l’observateur ne dit pas s’ils partaient du bord ou de l’intérieur de cette zone.

A. Danzig, M. Mauvais n’aperçut pas, comme en 1842, la division de la couronne en deux zones concentriques.

Dans la même station, suivant M. Goujon, la lumière de la couronne était d’une couleur jaune orangée ; elle allait en s’affaiblissant graduellement depuis le bord de la Lune jusqu’à ses dernières limites.

D’après M. Mauvais, comme d’après l’observateur précédent, la lumière de la couronne allait en s’affaiblissant graduellement depuis le bord de la Lune jusqu’à ses limites, qui étaient éloignées de ce bord d’environ 10′.

Dans l’éclipse de 1842, quelques personnes virent la couronne quelques secondes avant l’éclipse totale et quelques secondes après. Cette observation, déjà faite par Halley en 1715, a été confirmée en 1851, à Ravelsberg, par M. Hind, qui dit : «La couronne fut visible cinq secondes après la fin de l’éclipse totale. »

M. Brunnow, à Frauenburg, vit la couronne à l’œil nu quelques instants après la réapparition du Soleil.

Du côté oriental, M. Otto Struve, à Lomsa, crut aper-